samedi 29 mars 2008

Les copains de la XIème, tous à la bataille

L'élection du député "Extrême UMP", le juge Fenech tristement célèbre pour ces prises de positions fascisant (bracelet électronique, sur l'immigration, ...), a été invalidé pour "trouble" dans les comptes de la campagne de juin 2007 !

A cette époque, nous n'avions pas de candidat. Et donc "nous" avions offert un boulevard au candidat socialiste qui n'ayant réussi la mobilisation des quartiers populaire échoua à 43% au second tour !
Je dis "nous", pour parler des Chefs, car nous, c'est à dire, les militants de la base, nous avions donc (aprés quelques tergiversations : trop de choix ?!) désigné le maire de Givors qui fini pour d'obscures raisons par ce ...retirer !).
Ni le maire de Grigny, René Balme, ni le maire de Givors Martial Passi n'avaient oser se présenter !

Les copains, mes camarades, "les chefs" ont montré leur limite, vous constitués "l'assemblée souveraine".
Ne vous faite pas avoir une seconde fois, rappelez-vous le 4 février à Versailles (où les Sos ont voté plus ou moins directement dans le sens de Sarkozy !).
Rappelez-vous La Seine st Denis, ou grâce à la Droite, les mêmes nous ont volé le conseil général.
Rappelez-vous Aubervilliers et toute ces villes (Montreuil, ...) que l'indiscipline républicaine nous a volé !

Camarades de Givors, de Grigny en avant !!!

A propos ...de l'abstention !

Un texte à méditer :

Comment se fait-il qu’en 2007, les français sont allés voter à plus de 80 % et qu’en 2008, ces mêmes français y sont allés qu’à 55 % ?
Bien que les candidats de 2008 soient proches des électeurs, ils ne sont « FORMATES » que pour les vedettes médiatisées à l’extrême. Le duel au sommet Sarkozy et Ségolène n’était qu’un combat de cabinets d’études spécialisés dans le marketing de produits à vendre (couleur, forme de l’emballage, prises de vue intérieurs). Bien avant le premier tour, les cabinets d’études avaient pour but de minimiser tous les autres concurrents pour en arriver au bouquet final applaudi par plus de 80 % des inscrits. Le spectacle était réussi parfaitement. On allait voir ce qu’on allait voir !!
Mars 2008 : difficile d’éclairer les 36 000 scènes municipales avec autant de fastes, de promotions tous azimuts. La starisation était bien retombée !! Bien des projecteurs, des lampions se sont éteints. La fête n’est plus éblouissante. Les badauds qui avaient tant donné pour leur idole, leur champion, ne sont pas ressortis de chez eux : la fermeture de classes, le logement social, la vie associative, culturelle, sportive, la vraie solidarité…. Tout ça ne les intéresse pas.
Et c’est pour ça que j’ai toujours affirmé que j’apprécie beaucoup plus des électeurs du front national, de l’UMP que les électeurs de gauche abstentionnistes.
Nous vivons au milieu de gens trop indifférents, trop égoïstes, trop formatés. Essayons de nous retrouver « nous-mêmes » loin des vogues, des modèles en tout genre, des croyances faciles. Acceptons les discussions ouvertes à tous, écoutons le voisin, prenons en mains notre destinée sans attendre les miracles promis.
Bernard Vermez

mercredi 26 mars 2008

Le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

organise une conférence le mercredi 2 avril à 18h30
(sur réservation : 04 78 72 23 11)

Les FTP-MOI du groupe Carmagnole-Liberté
animée par Guy Krivopissko, directeur du musée de la Résistance Nationale de
Champigny-surMarne
et une exposition le mercredi 9 avril à 18h30
La part visible des camps, les photographies du camp de Mauthausen
présenté Salle Edmond Locard en partenariat avec l'association des Amis de la fondation pour la mémoire de la Déportation
Au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14, avenue Bertholet Lyon 7ème
renseignement : 04 78 72 23 11

Qu'avons-nous fait, ...

Qu'avons-nous fait, bonnes gens ?

Dites-moi, de tout l'amour du monde.

On l'aurait vendu pour je n'sais quoi, que ça ne m'étonnerait guère !
J.Brel

dimanche 23 mars 2008

"Ma guerre d'Algérie", spectacle-témoignage

Spectacle témoignage écris et réalisé par bernard Gerland


Au Théatre de l'Intervale
21, rue Royale (métro Hôtel de Ville)
Du 26 au 30 mars 2008
Mercredi-jeudi : 19h30. Vendredi-samedi 20h30 et dimanche à 16h30


L'Algérie, sa terre, ses gens, la guerre.
un témoignage
une mémoire qui de livre
le cheminement d'une conscience
"La guerre d'Algérie n'est pas terminée.
Elle se poursuit dans cet énorme silence qu'elle a creusé en nous.
Comment ne pas voir que la hontepeut entrainer la haine; et que, sans une démarche de réconciliation avec soi-même et avec autrui, tout peut recommencer demain."
Bernard Sigg

Proposé par l'association artistique "Parlons-en"
49 rue Smith à Lyon 04 78 37 79 62
parlons-en@club-internet.fr

jeudi 20 mars 2008

Lili Boniche, le crooner de la casbah est mort

… le 6 mars !

Bien avant la vogue du raï, il avait conquis la France, et le monde, en chantant en arabe. La nouvelle de la disparition de ce géant du judéo-chaâbi roucouleur, de 87 ans, a mis plusieurs semaines à nous parvenir, ...

Ecoute tristesse

mercredi 19 mars 2008

Le mésusage. Essai sur l'Hypercapitalisme. Rencontre

Sur le thème « Communisme et écologie »Réflexion sur un nouveau type de développement.

Une rencontre-débat avec Paul Aries
est organisée à la fédération du Rhône du PCF,
1 cours Albert Thomas Lyon 3ème ouverte à tous (Code porte : 3869)
LUNDI 31 MARS à 19 H


Paul ARIES, dans son livre "Le mésusage. Essai sur l'hypercapitalisme" Parangon, 2007utilise le mot décroissance pour son impact symbolique fort, comme un "mot-obus" pour pulvériser l'idéologie dominante ».
Mais il rappelle qu'on ne peut pas être pour une décroissance de tout, dans tous les domaines de la vie et pour tous.
Parmis les penseurs de ce courant Paul Aries se distingue sur plusieurs points. D'abord il ne tombe dans l'écueil anti-humaniste de certains courants de l'écologie profonde (deep ecology) qui, d'un point de vue écocentré, n'hésite pas à proner une dépopulation.
Ensuite parce qu'il inscrit sa réflexion politique dans le cadre d'une pensée véritablement à gauche, refusant ainsi le positionnement « ni droite-ni gauche » de certains écologistes. Cela lui permet de reprendre des thèmes tels que la justice sociale, la répartition des richesses ou encore la gratuité. Et d'inscrire sa réflexion en politique, ne tombant dans les travers des partisans de « l'illusion politique ».
Enfin, parce qu'en proposant son nouveau paradigme politique - gratuité de l'usage, réenrichissement du mésusage – Paul Aries s'engage sur des problématiques liées à la distinction entre valeur d'usage et valeur d'échange.
Sa réflexion peut donc contribuer au débat sur les termes de l'articulation entre communisme et écologie, entre écologie politique et marxisme.
Au-delà du terme décroissance, c'est donc bien d'un projet politique qu'il s'agit.

Cette rencontre nous permettra d'en prendre connaissance et d'en discuter.
Elle se déroulera sur 2 heures (19h-21h) : une heure pour l'intervenant et une heure de débat.
Venez nombreux !

Contact :
Pierre Crepel – crepel@math.univ-lyon1.fr Léo Coutellec – universite.pcf69@free.fr

lundi 17 mars 2008

Le code du travail, rencontre !

Face aux attaques conjointes du Medef et du gouvernement, quel avenir pour le code du travail ?

Au cours de ces dernières années, les gouvernement successifs se sont acharnés pour complaire au patronat, à destructurer le code du travail.
Mise en pièce régulière des contrats à durée indeterminée, remise en cause du droit de grève, ... .
Il nous faut comprendre comment s'articulent ces remises en cause de notre code du Travail afin de pouvoir réagir et organiser la résistance nécessaire !

Intervention et débat en présence de
François Dumoulin, avocat spécialiste du droit du travail
Jeudi 20 mars à partir de 19h30
au local de la section Croix-Rousse du PCF
7 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er ardt

dimanche 16 mars 2008

Tu étais si jolie, ma voisine, mon amie

Quand je t'ai connu, tu étais d'une beauté qui se faisait retourner les garçons dans la rue.
Tes cheveux marron et claire caressaient tes épaules et tu marchais vite.

Des années plus tard, le hasard ce coquin avait voulu que nous soyons voisin.
Tu habitais le 38, je m'installais au 50 mais pour te croiser, il fallait arpenter nos pentes tôt le matin, jamais je crois tu ne sortais après 9 heure.
Déjà tu rejetais le jour, le bruit et les agitations de la ville.
Déjà, c'est un peut du monde dont tu étais lassé.

Frêle, ta démarche semblait hésiter à trouver l'équilibre. Toute ta beauté s'était concentré dans tes yeux azure.
Et ce regard toujours m'impressionnait, il suffisait d'un instant pour que au delà de cette apparence là, se dévoile cette si jolie personne que la nature t'avait donné d'être.

Jeudi, au petit matin, au lieu de prendre l'escalier, c'est par la fenêtre que tu es partie.
Béatrix, ma Béa

mercredi 12 mars 2008

Je ne sais plus


Je ne sais plus comment te dire
Je ne trouve plus les mots
Ces mots qui te faisaient rire, et ceux que tu trouvais beaux
J'ai tant de fois voulu t'écrire et tant de fois courbé le dos
Et pour revivre nos souvenirs
J'ai même aussi frôlé ta peau

Dis-moi, Regarde-moi
Je ne sais plus comment t'aimer, ni comment te garder
Je ne sais plus pourquoi t'aimer, ni pourquoi continuer
Tu es là, mais tu es si loin, ...de moi

Je ne sais plus comment poursuivre, cet amour qui n'en est plus
Je ne sais plus que souffrir, souffrir autant que j'y ai cru
Mais je sais qu'il me faut survivre
Et avancer un pas de plus pour qu'enfin cesse la dérive
Des moments à jamais perdus
Oh, dis-moi ! Regarde-moi !
Je ne sais plus comment t'aimer,ni comment te garder
Il y a la vie dont on rêvait, celle qui commençait
Oh, parle-moi
Parle-moi
Je ne sais plus pourquoi t'aimer ni comment continuer
Oh, dis-moi
Dis-moi, si tout est terminé
Si je dois m'en aller
Regarde-moi
J.Kapler, Isabelle Boulay

mardi 11 mars 2008

Cantonale, Valleraugue Rouge et Vif

Pour le canton de Valleraugue où, pour la succession du "pape des Cévennes" Cavalier-Bénézet (PS), Vidal (soutenu par l'UMP) là bas aussi, la Droite Sarkozyste avance masquée, c'est Roger Plantin qui frappe un grand coup !

Roger Plantin, et sa suppléante Ouria Guerniche met le feux à la gauche !
Le candidat soutenu par le Parti communiste réalise un « joli 13,30 % », pour un taux de participation bien supérieur à la moyenne.
Thomas Vidal (le jeune loup masqué de la Droite) a su à séduire un électorat important sur ce canton emblématique pour la majorité départementale.
Il arrive en tête devant le successeur désigné de Francis Cavalier-Bénezet, Yves Durand, et donc Roger Plantin, le champion du parti communiste local.
Roger Plantin, dans un communiqué, a déclaré, dès hier matin, qu'il ne se maintenait pas !
Il appele « à voter en se référant aux valeurs et projets de gauche qui sont les leurs ».

Entretien avec Efraïm Davidi du PC israelien !

(édition du 3 mars)

Une majorité d’Israéliens veut le cessez-le-feu et des négociations
Entretien avec Efraïm Davidi de la direction du Parti communiste israélien.

Comment analysez-vous ce qui se passe actuellement à Gaza ?
Efraïm Davidi. C’est un véritable massacre qui est perpétré. L’armée israélienne ne prend pas seulement pour cible les combattants du Hamas ou les dirigeants politiques de cette organisation, mais aussi la population civile. L’armée israélienne commet des crimes de guerre.

Comment comprendre la stratégie du gouvernement israélien qui parle de paix et lance des offensives militaires ?
Efraïm Davidi. Il faut juger sur les faits. Le gouvernement d’Israël parle de la paix mais il fait la guerre. Nous pensons qu’il ne faut pas parler de la paix, il faut faire la paix. Malheureusement le gouvernement israélien et le premier ministre parlent de paix, de pourparlers de paix, d’un État palestinien. Mais dans les faits le gouvernement fait tout pour empêcher le processus de paix et la création d’un État palestinien.

Quel est l’état d’esprit qui prévaut dans la société israélienne ?
Efraïm Davidi. On assiste à quelques évolutions. Selon un sondage publié par le quotidien Haaretz vendredi dernier, 65 % de la population israélienne veut qu’il y ait un cessez-le-feu et que des négociations s’engagent avec le Hamas. Il y a donc un décalage entre d’un côté la population qui veut en finir avec la guerre et l’occupation et de l’autre côté le gouvernement. On a la guerre au Liban en juillet 2006. Et il y a un danger réel que ce qui se passe à Gaza devienne le Liban 3 du point de vue de la population civile.

Que fait le Parti communiste israélien ?
Efraïm Davidi. Depuis vendredi matin nous avons organisé des manifestations dans de nombreuses localités israéliennes, à Haïfa, Nazareth, hier c’était à Tel-Aviv, aujourd’hui à Jérusalem. Le mouvement La Paix maintenant appelle aussi à manifester mais pas avec nous. Cette organisation a comme position la restitution de tous les territoires occupés, de Jérusalem-Est, et prône le dialogue avec les Palestiniens, y compris le Hamas. Mais il faut savoir par exemple que la ministre de l’Éducation nationale, Yuli Tamir, est une des fondatrices de La Paix maintenant, que le ministre de la Défense, Ehud Barak, est du Parti travailliste. Or ce parti est très actif au sein de la Paix maintenant. Il y a donc une différence politique majeure entre nous.

Entretien réalisé par P. B.

Avortement, un droit menacé !

Droit de choisir Avortement, Contraception Attention ! FRAGILE

Contraception : 40 ans déjà, 40 ans seulement…
Avortement : un droit menacé !


Le Planning Familial invite à un café débat

Mardi 18 mars 2008 à 19h30
Maison des Passages
44 rue St Georges LYON 5ème

A propos de la "journée de la femme"


Même si une fête ne suffit pas, c'est le jour de rappeler que les femmes subissent toujours des dominations et que partout des femmes mais aussi des hommes luttent pour les abolir...

Et on ne peut vouloir abolir une domination sans les abolir toutes....

Fraternellement
Boris
Les parolles d'une chanson de Zazie

...Aux armes Citoyennes !

A ceux qui pensent qu'Eve est seulement une moitié d'Adam
A ceux qui disent qu'elle est la mère de tous les vices
A ceux qui se permettent d'être le seul maître après Dieu
A ceux qui rient
A celles qui pleurent
A ceux qui vont libres comme l'air
A celles qui se terrent
A ceux qui ont le droit de dire Elles, de se taire
A ceux qui prennent la vie de celles qui donnent la vie
A ceux qui rient
De celles qui pleurent
Aux armes, citoyennes
Nos armes seront les larmes qui nous viennent
Des crimes sans nom aux hommes qui nous aiment
Ensemble, marchons
Et au Diable les autres
A celles qu'on opprime pour avoir commis le crime d'aimer
A celles qu'on supprime pour un peu de peau dévoilée
A celles qu'on assassine pour avoir tenté de leur résister
A nous, mes frères qui laissons faire
Aux armes, citoyennes
Aux armes, versons les larmes qui nous viennent
Au feu des canons aux hommes que reviennent un peu de raison
Et au Diable les autres
Aux armes, citoyennes
Nos larmes seront les forces qui nous tiennent
Ensemble, marchons
Puisque l'horreur est humaine sur elle versons
Nos larmes en pardon....

samedi 8 mars 2008

La veillée (de la Louve)

Chers camarades

Nous sommes, comme vous ne l’ignorez pas, à quelques jours d’une nouvelle séquence électorale. Les élections vont être municipales ET cantonales.

De nombreux débats se sont cristallisés sur les municipales, et c’est peut être dommage.
Beaucoup d’entre nous se sont exprimés en section, ici, ailleurs, sur ce que nous attendions de ces élections.
Un certain nombre de camarades ont exprimé, parfois violemment (à commencer par moi), leur amertume, leur colère, leur regret, leur tristesse de voir, dans certaines communes, le Parti communiste à la remorque du PS, et parfois, via ce PS, … la Droite (le Modem).
Surtout après l’épisode, dramatique pour la démocratie Française à de nombreux égards, du 4 février et de ce qui restera dans l’histoire "la trahison de Versailles".

Ces camarades, qui en ont parfois pris plein la tronche de la part de certains états majors qui ont parfois subi pressions et menaces lorsqu’ils exprimaient leur désaccord, ces camarades (qu’ils soient ou parfois, ne soient plus au Parti communiste, après y avoir milité des dizaines d’années), ont souvent développé avec sérieux et objectivité les motifs de leur engagement à contre-courant de la ligne officielle.

Ces camarades, je les comprends, et je partage leur consternation, leur refus catégorique, en ce qui concerne certaines alliances, qu’on peut estimer aller trop loin, et pas dans le bon sens.
Malheureusement, le choix a été fait de les traiter comme des dangers pour le Parti, pour leurs concitoyens, de les considérer comme des traîtres même, et de ne surtout pas écouter leurs arguments (quoi qu’on ait pu faire semblant, parfois, de s’y intéresser...).

Comme au moment de la présidentielle, on nous a traités comme des fous ou des voyous.
Au mieux, comme des abrutis qui, décidément, ne comprenaient rien. Ne pensaient qu’à eux.
On nous a moqués même, en tentant d’employer comme une insulte le terme de "révolutionnaires"! Et bien oui, nous sommes, non pas "DES révolutionnaires", mais "Révolutionnaires", c’est à dire, que nous croyons à la révolution, et que nous souhaitons mettre en œuvre tous les moyens pour y parvenir, ... !
D’autres camarades encore, ont été sérieusement ébranlés et doutent.

En tout cas, ils sont bien embêtés, car l’argument du "vote utile" et de la "collaboration avec l’ennemi de classe", de la "résistance" les taraudent, et je ne peux pas leur en vouloir.

Je ne parle pas des légitimistes forcenés (il y en a ) pour qui "le chef a toujours raison" - non.
Je parle de ceux qui se posent la question parce que, communistes, ils ont un sens aigu de la responsabilité pour la collectivité.

Ils doutent parce que trancher un nœud gordien n’est vraiment pas la chose la plus facile à faire au monde.
Et que même Alexandre le grand, avant de sortir son épée, a essayé par tout moyens de défaire ce nœud sans violence.
Ce sens de la responsabilité, il va y compris vis à vis des plus de 55% de Français qui, selon les sondages, continuent d’approuver la politique de Fillon, y compris vis à vis des gens qui ont voté Sarkozy à plus de 53%.
Y compris vis à vis des Français, très nombreux, qui pensent que les grévistes sont des "preneurs d’otages".
Ils se demandent aussi si, en envoyant des listes PS/PC, ils ne vont pas envoyer un "signal" à N. Sarkozy, le faire vaciller.

Je comprends qu’ils s’interrogent ainsi, même si toute l’histoire montre (et 2002/2007 en fut un exemple cruel, malgré 2004 où "la gauche" a ravi 90 % des régions à la "droite") que celui qui a le pouvoir, le vrai pouvoir, décide de ce qu’il veut garder et de ce qu’il veut jeter.
Surtout quand on s’appelle Nicolas Sarkozy et qu’on se moque de la souveraineté populaire, que l’on se moque même du Conseil constitutionnel...

On peut comprendre aussi que dans certains cas, ils jugent que mieux vaut le PS que l’UMP ou le FN. Même si le PS a maintes fois prouvé sa capacité à trahir, même si le PS n’est plus un parti de gauche.

On peut comprendre (même si on ne les partage pas, voire, qu’on les repousse avec véhémence) leurs doutes, leurs hésitations, et pour eux aussi, leur tristesse d’une certaine manière.

En cela nous sommes tous égaux, et la seule chose qu’il faut retenir de cette funeste assemblée générale des 8 et 9 décembre 2007, c’est cet attachement, mais aussi cette forme de désespoir de voir ce que devient notre Parti.
Cette volonté aussi de le préserver et de le revivifier.
En tout cas, de ne pas perdre Le Parti Communiste Français.

On ne peut que regretter amèrement en tout cas, que la stratégie de la direction n’ait pas été celle de la clarté.
Que l’opportunité de rompre l’alliance avec ce parti bourgeois, n’ait pas été saisie entre les deux tours de la présidentielle.

On l’a dit, pour beaucoup de communistes un discours clair du type:
"Royal et le PS ne sont plus socialistes mais il vaut mieux eux que...",
eût été préférable.
De même, qu’après nos tentatives d’union en vue des municipales, on n’ait pas profité des coups tordus du PS, pour le "recadrer", et sérieusement (genre "tacle derrière les oreilles") - et ça n’empêche pas de choisir de voter pour lui au second tour!
Mais au moins, on permet de le faire en connaissance de cause.
Clairement. On sait exactement pourquoi et comment on le fait.
Hélas, un autre choix a été fait, qui complique dramatiquement la tâche des électeurs communistes.

On nous a parlé de l'argent aussi, de la "nécessité vitale" pour le PCF de garder ses élus, accréditant ainsi les thèses colportées par les médias bourgeois, qui nous ont déjà enterrés...Mais à cette heure, nous n'avons toujours pas vu les chiffres, les bilans...
Dommage. Ca pouvait être un argument - il eut fallu des preuves.

Plus personne ne fait confiance de nos jours "les yeux fermés", surtout à des politiciens.
Je ne reviendrai que brièvement sur la position donc, maintes fois exprimée, qui est la mienne (et celle de beaucoup d’autres camarades), sur les municipales.
Si je suis convaincu, comme le disait Lénine, que le bulletin de vote peut être une arme révolutionnaire, que l’on doit toujours choisir entre le moindre des maux bourgeois, surtout quand on a un projet communiste clair, je pense aussi qu’il est des temps, des époques, où on ne peut pas/plus, s’allier n’importe comment, avec n’importe qui !

Ccomme le disait quelqu’un, on ne dirige pas un PC fort comme un PC faible. On ne fait pas la même politique avec un PC fort et avec un PC faible.

L’union est un combat, peut-être, mais il ne doit pas être un combat contre soi même.
J’irais même jusqu’à dire que si les listes communistes sont en position, au second tour, de se maintenir honorablement, avec une vraie chance, face à des listes PS, ou Verts, il ne faut pas céder d’un pouce.

Le PS a t il des états d’âme pour ses administrés, quand on voit, en France, le nombre de listes de division qu’il a présentées ? Quand on se rappelle les déclarations martiales de Le Roux, Bartolone ?
Et puis, ne faut-il pas, justement parce que nous sommes communistes, responsabiliser les électeurs-trices, ne pas "dévoyer" leur vote, les laisser AUSSI, prendre leurs responsabilités, mais tout faire ensuite pour leur expliquer, pourquoi ils ont fait erreur, et comment ils pourront la corriger?

Quand on lit Devedjan , i l y a quelques jours, appeler ses ouailles à voter PS, le cas échéant, pour tuer les communistes !
On se demande quand même avec un certain effroi s’il ne serait pas plus clairvoyant que certains d’entre nous, sur la question des "alliances"!

Bien sûr, le blocage pour le blocage, au risque de faire perdre tout le monde sauf l’UMP ou le FN, non !
Mais attention à ce que nous négocions alors et à comment nous le négocions. On ne baisse pas notre pantalon. On fait les choses publiquement, en respectant nos électeurs.
Pour ma part, je suis toujours opposée à voter au premier tour pour des listes emmenées par des membres du PS, saupoudrées de communistes, (perdus assez loin dans les listes parfois), surtout quand elles sont le fait de gens qui ont voté oui le 4 février ou qui ont soutenu ce déni de démocratie du PS !

Si l’on peut voter, en cas de "conflit de conscience", pour des listes "anticapitalistes", pour envoyer aussi des signaux clairs de ce que nous voulons, il faut le faire.

Au second tour, il faudra aviser , en son âme et conscience, en fonction des enjeux réellement en présence.
Bien sûr, c’est un avis personnel.

Mais si il y a bien une élection où on en doit pas hésiter une seconde, quand des candidats communistes se présentent de façon autonome, dégagés des contraintes des scrutins de liste merdiques, c’est bien l’élection cantonale.

Là, au département, nous pouvons avoir un pouvoir, réel et important. Bien plus important qu’en étant minoritairement présents sur des listes "radis"....
Là, nous avons le devoir de voter et faire voter en masse, pour les candidats communistes, lorsque nous en avons l’opportunité. Sans aucune hésitation.

Tant que l’Innommable n’a pas encore donné raison à Attali (un autre membre du PS !!!).
A celles et ceux qui sont ou se sentent dans une impasse pour les municipales, quoi qu’ils décident, bon courage pour le 9 , camarades, vraiment.
Et haut les cœurs pour les cantonales.
Tous mes vœux aux camarades candidats dans de nombreux cantons de France, et en particuliers, à celles et ceux que je "connais" un peu mieux maintenant et qui, de France et de Navarre comme on dit, ont pu trouver ici, un modeste appui.

Le prochain objectif, pour les communistes, mais aussi pour la France et les français, c’est bien notre Congrès.

Et là, il faudra bien solder certains comptes...d’une manière ou d’une autre – car ce que nous avons vécu ces dernières années n’est plus envisageable.

Fraternellement

mercredi 5 mars 2008

Ciant da li ciampanis

Co la sera a si pièrt ta li fontanis
il me país al è colòur smarít.
Jo i soj lontàn, recuardi li so ranis,
la luna, il trist tintinulà dai gris.
A bat Raphaëlo, pai pras al si scunís :
jo i soj muàrt al ciant da li ciampanis.
Forèst, al me dols svualà par il plan,
no ciapà pòura : jo i soj un spirt di amòur
che al so país al torna di lontàn.

LE CHANT DES CLOCHES

Quand le soir se perd dans les fontaines
mon pays est de couleur égarée.
Je suis au lointain, je me souviens de ses grenouilles,
de la lune, du triste tremblotement des grillons.
Raphaël sonne et s’époumone par les prés :
je suis mort au son des cloches.
Étranger, à mon doux vol par la plaine,
n’aie pas peur: je suis un esprit d’amour
qui de loin s’en revient au pays.

Pier Paolo Pasolini, Poèmes frioulans

A révolutionnaire, révolutionnaire et demi !

En 68, les acquis sociaux (augmentation de salaire de 15, 30, voir 40%, diminution du temps de travail, abrogation des premiers décret contre la séc.so, droits des salariés, ….) n’ont jamais été aussi formidable depuis la libération, (ce fut les accords de grennelle !) mais !

Alors qu’il y avait 8 à 9 millions de travailleurs en grève en Mai ; à l’élection législative anticipé de Juin, c’est le raz de marée bleu du « Général », pourquoi ?

Pourquoi le peuple, c’est-il donné une majorité qui n’aura de cesse d’appliquer la politique qui permette à la bourgeoisie de reprendre au plus vite, les acquis que la lutte lui avait permis de gagner ?
C’est par la peur !

La peur engendrée par l’exploitation rapide, habile des violences gauchistes (barricades en flammes, ….) la fabrication d’un climat de peur (de guerre civile) qu’alors, le pouvoir Gauliste a réussit à ce maintenir.

La conception PCF de la lutte, soutient l’idée qu’il faut remplacer le pouvoir par un gouvernement démocratique issu, non de la subversion mais de la volonté populaire clairement et démocratiquement exprimée.

Nous retrouvons Engels qui disaient « …., Le temps des révolutions exécutée par de petites minorités conscientes à la tête de masses inconscientes est passé. Là où il s’agit d’une transformation complète de l’organisation de la société, il faut que les masses elles-mêmes y coopèrent, voilà pourquoi le pouvoir veut nous mener là où partent les fusils et où frappent les sabres ».
C’est ce travail de conscientisation, qui fait principe dans la conception de la lutte pour un parti comme le PCF

Ce rassemblement au quelle aspire entre autre le PCF n’a pu se réaliser dans le cadre des comités antilibéraux ( Besancenot et une grande partie de l’état major de la LCR furent les 1er à avoir abandonné « la démarche unitaire » !) pourtant ; c’est bien au rassemblement qu’il nous faut travailler et à la révolution des consciences et leur expression par les urnes.

Le Mai de Lyon.

Un témoignage très intéressant de René Chevailler, sur ces autres évennements de ce mois de Mai.

Avec le Mai 68 de Lyon, le masque apolitique - façon Louis Pradel - tomba.
Le 1er mai, le 2, le 13 mai enfin, grandes manifestations dans les rues. 60 000 personnes défilent calmement dans la ville, de la Bourse du Travail à l’Hôtel de ville, place des Terreaux. 250 000 salariés sont en grève dans le département.
Le 18 mai, la lutte s’amplifie : 50 000 travailleurs occupent leurs usines. Un anagramme célèbre voit le jour : Berliet = Liberté.
Le 20 mai, toutes les entreprises de plus de 500 salariés ont stoppé le travail. La grève n’est jamais un amusement : il y a les enfants, la famille, … Sur une proposition des élus communistes au Conseil général - proposition soutenue par la FGDS (Fédération de la gauche démocrate et socialiste) -, il est décidé le déblocage d’un fonds de 100 millions de centimes pour les familles des grévistes. Le maire de Lyon a bien tenté une diversion, soutenu par le président du Conseil général, Benoît Carteron, mais l’astuce de la question de confiance, posée par le préfet, échoue. La proposition est adoptée.
La force populaire tranquille s’exprime plus fortement : 150 entreprises de la métallurgie, 37 de la chimie, 107 chantiers et entreprises du bâtiment sont dans la lutte. Les travailleurs occupent les lieux de travail sur lesquels seront hissés des drapeaux rouges et tricolores.
L’essence commence à manquer. Il faut organiser la distribution prioritaire. Les syndicats apportent leur contribution. Un appel est lancé en faveur du père Damien, l’opéré du cœur : le comité de grève de Rhône-Poulenc décide de travailler pour permettre l’activité du laboratoire médical de l’usine spécialisée dans la stérilisation des vêtements nécessaires aux professeurs et techniciens de l’hôpital Broussais.
Les enseignants et le personnel municipal des écoles de Lyon sont en grève, ils accueillent les enfants des grévistes.
Louis Pradel est resté muet longtemps. Il ne reconnaît plus « ses p’tits gars », les travailleurs. Lorsque le Conseil municipal, ne pouvant faire autrement, vote un fonds, ce sera charitable : 5 000 francs, et encore sous le contrôle du Bureau d’aide sociale !
Puis, c’est la trop fameuse nuit des Cordeliers. Manifestation gauchiste donnant prise aux provocations de tous bords, sans la participation des travailleurs et de leurs organisations : 200 arrestations et surtout un geste gratuit et totalement condamnable qui entraîne la mort du commissaire Lacroix. Ce sera l’enchaînement, la peur érigée en arme politique par le pouvoir. Le prétexte à la réaction de la droite.
31 mai : de Gaulle contre-attaque. Sans doute est-il entendu par une partie de la population. Mais, à Lyon, une manifestation vaut son « pesant de grattons » : droite des CDR, du SAC, patrons, dames patronnesses, banquiers, PDG, faune de l’immobilier et gros propriétaires lyonnais, députés UDR Caille, Charret, Joxe et les autres… et un Louis Pradel agitant, au passage de ce défilé inhabituel, un petit drapeau tricolore. « Non à la chienlit ! », « Liberté du travail ! » crient-ils…
Quelques jours plus tard, Jacques Duclos, à la Bourse du Travail - devant une salle explosive, chaleureuse -, prend la parole pour la présentation des candidats aux élections législatives qui allaient suivre. À la tribune : Michèle Sarrola, l’ouvrière de la « Gaine Scandale » à la Croix-Rousse, jambes et bassin brisés par l’automobile patronale utilisée comme un char d’assaut contre les ouvrières en grève, devant la porte de l’usine. Elle n’était pas communiste. Elle décida de le devenir.
Et ce fut le cortège inoubliable des 1 000 facteurs de la Recette principale, place Antonin-Poncet, à proximité de la place Bellecour. Drapeaux rouges et tricolores mêlés, au chant de La Marseillaise et de L’Internationale, ils reprennent le travail.
Ces soixante jours d’histoire ne s’effacent pas avec la victoire électorale de la « peur ».
20 000 adhérents supplémentaires et 300 sections syndicales ou syndicats créés à la CGT, dans le département.
900 nouveaux communistes en deux mois, dont 41 % de moins de 25 ans.

Aujourd’hui, les militants communistes sont restés fidèles à l’esprit de mai 68 !

mardi 4 mars 2008

Combien, ce soir ?

Et oui les amies (et les amis, ...), voilà les stat de fréquentation de mon blog !

Sur la période de février, il y eu :
842 Visites (dont 451 visiteurs uniques !)
1 645 Pages vues
2,12 Pages vues (en moyenne) par visite
00:02:17 Temps moyen sur le site.
Dont 738 visites de France.

Le tiercé de tête n'a pas changé. Il vient Lyon (392), Venisieux (57), Paris (112), puis Villeurbanne, st Genis Laval (trop bien), il y a aussi Limoges, Strasbourg, Aubervilliers, Orthez, Lille, Montpellier, Rennes, Francheville, … bref, c’est super !

Quelques pays francophones la Suisse (passé première !), vient nos amis de Belgique, et aussi l’Allemagne (notament Berlin et Leipzig).
Des référents - Bellaciao, Lozilla, La Louve, Tousaversaillesle4février 2008, … !

Merci à tous, vous confirmer une belle vérité celle que le monde est plein d’amitiés improbables ;-)

Et comme le dit ma Louve préférée :
"On se diffuse, On se visite, On continue, On avance et On LUTTE ! "

lundi 3 mars 2008

Pour ne pas en finir avec Mai 68 !

Je goûte peut (voir pas du tout !), les histoires "soixante huitarde", souvent on en rebat sur les "étudiants" alors que c'était aussi (et surtout !) l'un des plus formidable mouvement de grève de la classe ouvrière et aussi de ces étudiants que aujourd'hui on retrouve tout en haut de l'affiche bourgeoise de bon ton (rose très pale !), pourtant l'initiative portée par l'association Poélitique, qui outre s'annonçe très prometteuse, parle de notre "Croix-Rousse de Pente préférée", mérite toute les attentions, alors .... .

Pour ne pas en finir avec "l'héritage de mai 68"!
L'histoire de la Croix Rousse s'est souvent confondue avec l'histoire de ses luttes.
Mais si la révolte des canuts est bien connue des lyonnais, l'existence des mouvements de revendications et des lieux alternatifs qui se sont développés dans les pentes après 68, l'est beaucoup moins.
Ils sont pourtant porteurs des mêmes espoirs. et - ne serait-ce qu'à ce titre - ils ne doivent être ni occultés, ni oubliés. C'est pourquoi l'association Poélitique lance un appel à toutes celles et ceux qui souhaitent témoigner ou apporter des photos, journaux, tracts, affiches ... sur cette période.

L'idée est de réaliser une exposition avec les documents collectés suivie d'un débat public sur le thème " La revendication en 2008, quel avenir ? ".
Rendez-vous donc le samedi 8 mars à 19 h, Marmite Colbert, 7 rue Diderot 69 001 pour faire le point.
Vous pouvez aussi nous contacter :poelitique.asso@yahoo.fr
François 06 60 19 45 29 Alain 06 76 14 80 54

Arrêtez le massacre !

Nous, la france, l'Europe, devons stopper le gouvernement israélien

HALTE AU MASSACRE DES PALESTINIENS !

Rassemblement de protestation ce LUNDI 3 Mars à 18 Heure
Place de la Comédie, devant l'Opéra, Lyon 1er (métro A - Hôtel de Ville).

Est prévu un rassemblement ce samedi 8 mars de 15h à 17h30, place de la République Lyon 2e
au point d'information bi-mensuel de l'Union Juive Française pour la Paix.

ADRESSE AU GOUVERNEMENT :

Le gouvernement israélien prépare ouvertement l’opinion mondiale à l’invasion de la bande de Gaza. Cette invasion a déjà commencé avec plus de 60 civils tués pendant la seule journée du 1er mars.
Depuis des mois, la bande de Gaza, décrétée « entité hostile » est soumise à un blocus ignoble. Le gouvernement israélien s’arroge le droit d’affamer un million et demi de personnes. On manque de tout à Gaza : de vivres, d’eau, d’électricité, de médicaments, de cahiers …
Un pas supplémentaire vient d’être franchi. Les morts que l’occupant appelle pudiquement « terroristes », « assassinats ciblés » ou « dommages collatéraux » sont des citoyens ordinaires, des civils qui ne demandent qu’à vivre normalement.
Par son silence, par son refus de condamner les auteurs de ces crimes contre l’humanité, la communauté internationale est COMPLICE.

Nous demandons que le gouvernement français

  • Qu'il condamne avec la plus grande clarté les crimes commis à Gaza par l’armée israélienne ainsi que le siège de la bande de Gaza mis en place par le gouvernement israélien.
  • Qu’il fasse condamner l’Etat d’Israël par le Conseil de Sécurité pour les crimes commis à Gaza et EXIGE l’arrêt immédiat de ces violences.
  • Qu’il pèse sur l’Union Européenne pour qu’elle condamne immédiatement cette violence inacceptable et mette en place les sanctions qui s’imposent contre Israël : suspension de toutes les coopérations économiques, politiques et culturelles.
  • Qu’il cesse de faire un parallèle entre l’occupant et ses victimes et propose le blocus d’Israël tant que durera le blocus de Gaza.
  • Qu’il mette fin à l’impunité des dirigeants israéliens coupables de crimes de guerre et exige l’application de TOUTES les lois internationales.

dimanche 2 mars 2008

Un jour,



Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard

Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons

Le temps passe si vite
Le soir cachera bien
Nos cœurs, ces deux voleurs
Qui gardent leur bonheur

Puis nous arriverons
Sur une place grise
Où les pavés seront doux
A nos âmes grises

Il y aura un bal
Très pauvre et très banal
Sous un ciel plein de brume
Et de mélancolie

Un aveugle jouera
D'l'orgue de Barbarie
Cet air pour nous sera
Le plus beau, le plus joli

Puis je t'inviterai
Ta taille je prendrai
Nous danserons tranquilles
Loin des bruits de la ville

Nous danserons l'amour
Les yeux au fond des yeux
Vers une fin du monde
Vers une nuit profonde

Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard

Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons

Mouloudji (1965) - photo, Ruth Bernhard