samedi 26 juillet 2008

Donner sa vie aux actionnaires (Les temps modernes acte 28)

Le gouvernement ouvre pour les employeurs la possibilité de faire travailler les salariés jusqu'à 282 jours par an.
C'est en claire la fin de la RTT pour les cadres !

La loi votée jeudi (le 24 juillet), par le parlement permet de faire travailler les cadres au forfait jour jusqu'à 282 jours/an.
Pour cela, l'employeur devra renégocier l'accord d'entreprise qui met en place le forfait jour et fixer le nbr de jours de travail maximum : ce plafond était jusqu'alors de 218 jours par an, soit 60% des jours de l'année), il pourra désormais atteindre 282 jours( soit prés de dix semaines de plus, 77% des jours de l'année), c'est le maximum absolu fixé par la législationh européenne.
En résumé une situation encore pire que celle qui existait avant les 35h.

Bon appétit Messieurs du Kapital !
Vous avez méritez encore quelques encas pour avoir en plein mois de juillet fait reculer la France d'un siècle de progrès social.

dimanche 20 juillet 2008

Reflexion d'été

Le poète italien Edoardo Sanguinetti, qui fut en son temps député du PCI, a déclaré récemment, à l’occasion d’une récente élection locale à Gênes :

« Que le prolétariat existe et continue à être exploité est un secret de Polichinelle. Il faut restaurer la haine de classe. Les patrons nous haïssent et nous ne les haïssons plus ! »

jeudi 17 juillet 2008

La crise s'étend !


Faillites, spéculations, crises, ... !
Mais qu'est-ce qui fait sauter les banques, le pétrole à 150 boules le tonneau, les émeutes de la faim ?

Mais qu'est-ce qui fait ce bordel ?

Et pourquoi avoir claqué 3 000 milliards de dollards dans la guerre en Irack alors que nous le savons bien, c'est beaucoup moins qu'il faudrait pour qu'ici, sur cette terre, et maintenant éradiquer la pauvreté et la misère !?

" Quand le désordre et la discorde portent profit.
Le capital les encourages et y investit !"
K.Marx


jeudi 10 juillet 2008

Fêtes Escales à Venissieux


Il y a ceux qui sont parties, ceux qui partiront et ceux qui iront à ...Vénissieux ;-)

Pour sa dixième édition, le festival Fêtes Escales propose de découvrir de nombreux artistes dans un esprit très éclectique.

Des vedettes nationales voir internationales et des artistes régionaux composeront le plateau de la grande scène et du chapiteau.

Nous pourrons notamment apprécier - Susheela Raman - Origines Contrôlées - Da Silva - Ilene Barnes - l'orchestre de l'Opéra de Lyon, Kwal, Karimouche, et bien d'autres.

Mais les Fêtes Escales, ce sont aussi des ateliers artistiques, des sessions slam, des apéritifs offerts, le pique-nique du 14 juillet ; le tout dans une ambiance festive et populaire.

Le thème de cette édition "Sans frontières" est propice aux rencontres citoyennes et à la réflexion grâce à nos débats animés par la Cimade.

Et donc,
du 10 au 14 juillet, sur les pelouses du parc Dupic à Vénissieux, On y court ...

dimanche 6 juillet 2008

Betancourt rentre en Colombie "dans quelques jours" et va écrire une pièce

C'est l'intitulé d'un communiqué que l'on n'est pas obligé de lire là .
La Louve écrit :

Manifestement, il faut se réjouir de la libération d'Ingrid Bétancourt, d'un point de vue humain et familial, sans doute.
Ce qui me choque, c'est qu'au moment où toutes les "attaches" et considérations personnelles sont mises en avant pour justifier de la joie et du bonheur d'un acte qui est aussi un acte qui a des conséquences politiques importantes, au moment où on fait "comme si" la libération d'Ingrid Bétancourt et des autres otages n'était pas politique, en cachant tout ça derrière des joies familiales et personnelles (très légitimes et compréhensibles, certes) on s'apprête, en France, à renvoyer en Italie, pour qu'elle finisse y passer sa vie en prison, Marina PETRELLA "l'ancienne Brigadiste" (comme on doit dire).

Les biens pensants vont se rengorger d'horreur, bien sûr, comment peut-on comparer Ingrid (qui remercie Dieu et la Sainte Vierge pour sa libération), et Marina qui n'avait elle ni Dieu ni maître?
Comment peut on comparer ces deux femmes - l'une aurait, soi disant , du sang sur les mains, même par "procuration" et "complicité passive", et pas l'autre, paraît-il.
Avouez que tout cela est assez relatif et dépend aussi du point de vue de la personne qui parle.

Participer à un gouvernement "militaro-bourgeois", même dans l'opposition, en Colombie, compte tenu des circonstances, d'aucun pourrait estimer que c'est une trahison qui coûte la vie à de nombreuses personnes.
Et puis enfin, ce sont toutes les deux des femmes politiques engagées, à leur manière.
On pourrait aussi dire que Marina a "purgé" sa peine - exilée et traquée perpétuelle ( la preuve) elle a payé sa dette à la société et a refait sa vie (ou presque...).
Pourquoi toutes les "mater dolorosa" de la planète politique font parler leurs utérus de mères pour saluer Ingrid et pourquoi pas un mot ni une larme sur Marina, qui se débat actuellement dans une horrible dépression, en service de soins pyschiatriques, alors qu'elle a, elle aussi, des enfants, un mari, une famille, des amies qui l'aiment, et qui ne vont plus la voir, non pas pendant 6 ans mais pour le reste de sa vie, autrement que derrière des barreaux ?


LIBEREZ MARINA, NE L'EXTRADEZ PAS.

Rendez-vous d'été des communistes


Le Conseil départemental nous invite à un échange sur la situation politique, la préparation du Congrès, .... .

Nous finirons ces entretiens par un pot.

C'est Mercredi, le 9 juillet à partir de 18h30

1 cours, Albert Thomas Lyon 3ème

code de la porte : 3869


vendredi 4 juillet 2008

Le contrôle des citoyens s'étend

Un communiqué de presse du Syndicat de la magistrature sur le fichier EDVIGE
site : www.syndicat-magistrature.org Paris, le 2 juillet 2008

« La vie des autres » avec EDVIGE

Un décret publié le 1er juillet 2008 au Journal officiel institue un nouveau fichier dénommé EDVIGE, organisant le fichage généralisé et systématique de « toutes personnes âgée de 13 ans et plus » « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ».
En clair, tous les citoyens ayant un jour souhaité s'investir pour leur cité.

Il est également prévu de ficher tout individu, groupe ou organisation dont l'activité est
susceptible de troubler l'ordre public et de permettre aux services de police d'effectuer desenquêtes administratives pour l'accès à certains emplois ou à certaines missions, sur la base des éléments figurant dans le fichier EDVIGE.

L'enregistrement des données à caractère personnel n'a aucune limite, ni dans le temps ni
dans son contenu, puisque pourront être répertoriées toutes les informations relatives
aux fréquentations, au comportement, aux déplacements, à l'appartenance ethnique, à la vie
sexuelle, aux opinions politiques, philosophiques et religieuses, au patrimoine, au véhicule etc.

Si le décret du 14 octobre 1991 permettait déjà aux Renseignements Généraux de récolter etdétenir des informations sur les personnes majeures impliquées dans le débat public, EDVIGE
étend considérablement le champ des données collectables, comme les motifs justifiant le
fichage.
En effet, il s'agit aujourd'hui d'informer le gouvernement sur des individus engagés et non
plus de lui permettre d'apprécier une situation politique économique ou sociale.
Malgré les recommandations du Conseil de l'Europe et les nombreuses réserves de la CNIL concernant ce fichier, le gouvernement fait le choix d'adopter un mode de recensement des populations particulièrement attentatoire aux libertés et au respect de la vie privée.
De même que la rétention de sûreté a vocation à prévenir d'un crime hypothétique, EDVIGE pourra avoir vocation à se prémunir contre toute forme d'opposition.
En effet, comment ne pas rapprocher EDVIGE (on s'interrogera au passage sur le choix d'un prénom féminin) d'un contexte autoritaire plus global qui remet en cause l'indépendance des médias, comme celle de la Justice, et qui mène une lutte permanente contre les acteurs du mouvement social ?

Cette dimension nouvelle du fichage politique introduit, au prétexte toujours bien commode de l'ordre public, un moyen puissant de dissuasion de toute forme de contestation ou d'opposition citoyenne.
Le Syndicat de la magistrature appelle à la mobilisation contre la mise en place de ce fichier d'inspiration anti-démocratique et examinera toute forme d'action juridique permettant d'empêcher sa mise en oeuvre