vendredi 29 février 2008

A propos des municipales de Lyon, à la section à la Fédé

Chers camarades,
Gérard Collomb va gagner ces prochaines élections municipales, … Et après !?

Oui, il vaut mieux une gauche rassemblée pour tenter d'infliger, partout où c'est possible, une défaite à la droite toute entière dont le MODEM fait clairement partie.
Le contexte que nous subissons depuis l'intronisation de Nicolas Sarkozy connait avec ces élections un véritable paroxysme*.
Nous assistons à un brouillage idéologique encore jamais atteint. Soyons claire !
Le centre n’existe pas. Vouloir ne pas choisir entre la gauche et la droite, autrement dit entre le salariat et la bourgeoisie, dans une société de lutte des classes, c’est de fait prendre position pour la classe dominante.

Le Modem de F. BAYROU, comme l’UMP ou le Nouveau Centre, est un parti qui défend les intérêts du MEDEF. L’UDF, dont le Modem est issu, a cautionné la quasi totalité des réformes rétrogrades des gouvernements Raffarin-De Villepin.
Le PCF, ne peut se compromettre avec lui et doit faire preuve de la plus grande clarté. Il doit rejeter toute participation à des listes comprenant un ou plusieurs candidats du Modem (ou toute autre personnalité de droite).
L’argument selon lequel notre Parti devrait participer à ces listes dans le but de conserver des élus n’est absolument pas recevable.
Les objectifs électoraux de courte vue ne peuvent pas tout justifier. La participation de communistes à des listes PS-Modem ne peut que nous discréditer auprès des jeunes et de salariés qui brûlent de colère contre la droite, cela ne peut qu’entretenir la confusion.

Une gauche rassemblée certes, mais de quelle gauche parlons-nous ?De celle qui renie les 35 heures, qui remet en cause les régimes spéciaux de retraite, qui favorise l'Europe libérale et piétine le vote des Français du 29 mai, celle qui applaudit à la réforme Pécresse sur l’autonomie des universités, celle qui dans 34 villes (de plus de 10 000 habitants) préfère au risque de faire triompher les grisons du capitale se présenter contre …nous ?

Ou bien de ces milliers de citoyens, de militants qui, dans les mouvements sociaux, les syndicats, les associations et, bien entendu, dans les organisations politiques de transformation sociale, luttent pour la construction d'un autre monde fondé sur les valeurs de solidarité, de justice, sociale, sur une répartition des richesses et une utilisation de l'argent radicalement différentes.
Je ne pensais pas qu'il était opportun de s'allier dès le premier tour avec le Parti socialiste lors des élections municipales de Lyon, et je n’ai pas changé d'avis.
Comme je pense indispensable le rassemblement le plus large de toutes les sensibilités de gauche qui combattent le capitalisme.
J’estime que l'alliance avec le Parti socialiste sous la forme proposée renforce le bipartisme que notre Parti est censé combattre. Au-delà, c'est d'abord l'urgence de redonner espoir à toutes les victimes du capitalisme et de reconquérir le terrain des idées perdu face à la droite, qui doit nous motiver.
C'est pourquoi, j’ai décidé de soutenir au premier tour des municipales et avec la LCR, la liste AUDACES.

Je reste membre et militant du PCF mais continuerai à dénoncer ses choix stratégiques tant que je les considèrerai contre-productifs et opportunistes !

Fraternellement,
Saddok Abed, section de Lyon Croix-Rousse

*MÉDICAL. Phase d'une maladie, d'un état morbide pendant laquelle tous les symptômes se manifestent avec le maximum d'acuité. (p’tit Robert).

Un jour au MAC avec Keith Haring

Nous avons la chance d'avoir au MAC, une exposition simplement superbe.

Je veux bien sur parler de la rétrospective Keith Haring.
Si vous voulez passer un beau moment, c'est là qu'il faut se rendre.
Et non, l'image que j'utilise pour illustrer cette annonce n'est pas la reproduction d'une de ses oeuvres, mais celle d'un copain
Francisco Sepúlveda est un exuberant, un artiste prodigue. Dans son univers imagé tout est abondance: tissus de grand format, d'habit bariolé imaginaire des personages et de fruit d'animaux d'un esprit débordant et fasciné par le monde de l'afro magique américain.
Dans sa truelle la couleur sous ses formes plus violentes règne. L'héritier d'une tradition imagée latino-américaine riche, a bu dans les sources du Lam, Matta, Guayasamín, Rivra... et de tant d'autres professeurs de qualité résistée. La peinture de Francisco Sepúlveda est encadrée dans le courant du nouveau figuration latino-américain.

mercredi 27 février 2008

Martine Billot au théatre des Zonzons

La comédienne nous entraîne dans l’univers de Cathy et de Marie-Ségolène


Cathy femme « moderne » partage sa vie entre jogging, chirurgie esthétique et l’homme qu’elle a enfin rencontré !

Sans oublier Mésoreilles, son psy !

Quant à Marie-Ségolène, elle a besoin d’être utile auprès des plus faibles.

Martine Billot aime jouer sur cette ligne où comique et tragique se frôlent et ceci pour notre plus grand plaisir.

Du jeudi 6 mars au samedi 8 mars 2008
20 heures 30
Théâtre des Zonzons—2, rue Louis Carrand
Lyon 5° - Métro Vieux Lyon
Réservation : 04.78.28.92.57

Elle, Martine est un personnage, quelqu'un qui s'agite et nous agite une copine que j'aime beaucoup, la réservation est vivement conseillée

mardi 26 février 2008

Scinder !



Si seulement sa conscience, comme tant d'autres, avait pu scinder, rejeter dans l'oubli tout le côté douloureux de l'âme, recommencer une nouvelle vie ! Il avait l'air, dans les rues, d'une épave, et n'avait même plus la honte de la souffrance !

(Van der Meersch, Invas. 14, 1935)

dimanche 24 février 2008

Le 1er président rouge de l'UE est chypriote !

Par Charlie CHARALAMBOUS AFP - 20H44 -NICOSIE (AFP)

- Le candidat communiste Demetris Christofias , partisan d'une reprise des pourparlers sur la division de Chypre, dont la partie nord est occupée par la Turquie depuis 1974, a remporté dimanche le second tour de l'élection présidentielle devant son rival conservateur.
Le chef du parti communiste Akel, 61 ans, a recueilli 53,36% des voix contre 46,64% à l'ancien ministre conservateur des Affaires étrangères Ioannis Kasoulides, 59 ans, selon les résultats officiels définitifs.
Le taux de participation a dépassé les 90%.

Rappel : pour les bourgeois, un communiste n'est pas un homme de gauche, c'est un communiste !

vendredi 22 février 2008

Hasta La Victoria Siempre - le discours de Fidel


Fidel Castro se retire encore davantage du gouvernement de Cuba, et je suis triste, et j'ai peur pour les cubains.

Dans ce message, Fidel, comme souvent (pas toujours, mais souvent) est visionnaire, humain, pertinent... Comment ne pas être profondément marqué, par exemple, par ce qu'il dit sur l'éducation, la nécessité de l'éducation du révolutionnaire pour lutter contre l'instinctif ? Et quelle lucidité... Voici un homme qui n'a jamais cessé de "réfléchir la révolution", et qui sera resté, aura tout tenté pour rester, un socialiste révolutionnaire jusqu'au bout. J'ai souligné moi même certains passages.
La Louve

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !


"Chers compatriotes

Je vous ai promis, vendredi dernier, 15 février, d’aborder dans mes prochaines Réflexions une question intéressant beaucoup d’entre vous. Je le fais cette fois-ci sous forme de message.

Le moment est venu de présenter à l’Assemblée nationale la candidature des membres du Conseil d’Etat, de son président, de ses vice-présidents et de son secrétaire, et de les élire.

J’ai rempli cette estimable fonction de président pendant de nombreuses années. La Constitution socialiste a été adoptée le 15 février 1976 au suffrage libre, direct et secret de plus de 95 p. 100 des citoyens ayant le droit de vote. La première Assemblée nationale du pouvoir populaire, constituée le 2 décembre de la même année, a élu le Conseil d’Etat et sa présidence. J’avais exercé auparavant la fonction de Premier ministre pendant presque dix-huit ans. J’ai toujours eu les prérogatives nécessaires pour mener de l’avant l’œuvre révolutionnaire avec le soutien de l’immense majorité du peuple.

Connaissant mon état de santé critique, beaucoup de gens à l’étranger pensaient que ma renonciation provisoire, le 31 juillet 2006, au poste de président du Conseil d’Etat que je laissais aux mains du premier vice-président, Raúl Castro Ruz, était définitive. Raúl en personne, qui occupe aussi le poste de ministre des Forces armées révolutionnaire par mérite personnel, et les autres compagnons de la direction du parti et de l’Etat renâclaient à l’idée de me considérer écarté de mes fonctions malgré mon état de santé précaire.

Ma position était inconfortable face à un adversaire qui a fait l’impossible pour se débarrasser de moi : il ne m’était pas du tout agréable de lui complaire.

J’ai pu ensuite, une fois récupérée la pleine maîtrise de mon cerveau, beaucoup lire et réfléchir, compte tenu de mon repos forcé. J’avais assez de forces pour écrire pendant de longues heures, une occupation que j’ai partagée avec les séances de physiothérapie et les programmes de rétablissement pertinents.

Un bon sens élémentaire m’indiquait que cette activité était à ma portée. Je me suis toujours soucié par ailleurs, en parlant de ma santé, de ne pas faire naître de fausses illusions dans notre peuple, un dénouement fatal en pleine bataille risquant d’être traumatisant pour lui. Le préparer à mon absence des points de vue psychologique et politique, telle était ma première obligation après tant d’années de lutte. Je n’ai jamais manqué de signaler qu’il s’agissait d’une convalescence « non exempte de risques ».

J’ai toujours souhaité faire mon devoir jusqu’à mon dernier souffle. C’est ce que je puis offrir.

Je communique à mes très chers compatriotes, qui m’ont fait l’immense honneur de m’élire voilà quelques jours membre du Parlement, lequel doit adopter des accords importants pour les destinées de notre Révolution, que je n’aspirerai pas au poste de président du Conseil d’Etat et de commandant en chef ni ne l’accepterai – je répète : je n’y aspirerai pas ni ne l’accepterai.

Dans de brèves lettres adressées à Randy Alonso, animateur du programme La Table ronde télévisée, avec mission de les divulguer, j’avais inclus discrètement des points du Message que j’écris aujourd’hui, sans que son destinataire soit au courant de mes intentions. Je faisais confiance à Randy parce que je l’avais connu quand il était élève de journalisme et que je me réunissais presque toutes les semaines avec les principaux représentants des étudiants de province dans la bibliothèque de la vaste villa du quartier Kohly où ils logeaient. Aujourd’hui, le pays tout entier est une immense université.

Je choisis quelques paragraphes de ma lettre à Randy, du 17 décembre 2007 :

« Je suis profondément convaincu que les réponses aux problèmes actuels de la société cubaine, dont le niveau scolaire moyen est proche de la terminale, qui compte presque un million de diplômés universitaires et où tous les citoyens sans discrimination jouissent de la possibilité réelle de faire des études, exigent plus de variantes que celles que peut offrir un échiquier. On ne saurait ignorer aucun détail. Il ne s’agit pas d’une voie facile, si l’on veut que l’intelligence de l’être humain dans une société révolutionnaire l’emporte sur ses instincts.

« Mon devoir élémentaire est, non pas de m’accrocher aux fonctions, encore moins de faire obstacle à de plus jeunes, mais d’apporter des expériences et des idées dont la modeste valeur provient de l’époque exceptionnelle qu’il m’a été donné de vivre.

« Je pense comme Niemeyer : il faut être conséquent jusqu’au bout. » Lettre du 8 janvier 2008 :

« Je suis résolument en faveur du vote uni (un principe préservant les mérites ignorés) qui nous a permis d’éviter la tendance à copier ce qui se faisait dans les pays de l’ancien camp socialiste, dont le portrait d’un candidat unique à la fois si solitaire et parfois si solidaire avec Cuba. Je respecte beaucoup cette première tentative de construire le socialisme grâce à laquelle nous avons pu poursuivre sur la voie choisie.

Mais je suis trop conscient que "toute la gloire du monde tient dans un grain de maïs" ».

Je trahirais donc ma conscience en occupant des responsabilités qui exigent qu’on puisse se déplacer librement et qu’on s’y adonne à fond, ce qui n’est plus à ma portée. Je l’explique sans dramatisme.

Notre Révolution peut encore compter, heureusement, sur des cadres de la vieille garde, aux côtés d’autres qui étaient très jeunes au début de sa première étape. Certains ont rejoint presque enfants les combattants des montagnes et ont ensuite écrit des pages de gloire dans notre pays par leur héroïsme et leurs missions internationalistes. Ils ont l’autorité et l’expérience requises pour garantir la relève. Notre Révolution peut aussi compter sur une génération intermédiaire qui a appris à nos côtés les ingrédients de l’art complexe et presque inaccessible d’en organiser et diriger une.

Le chemin sera toujours difficile et exigera les efforts intelligents de tout le monde. Je me méfie des voies apparemment faciles de l’apologétique ou, par antithèse, de l’autoflagellation. Toujours se préparer aux pires variantes. Etre aussi prudent dans le succès que solide dans l’adversité, voilà un principe à ne pas oublier. L’adversaire à vaincre est extrêmement fort, mais nous l’avons tenu en respect pendant presque un demi-siècle.

Je ne vous fais pas mes adieux. Je tiens juste à combattre en soldat des idées. Je continuerai d’écrire sous le titre de : « Réflexions du compañero Fidel ». Ce sera une arme de plus à ajouter à notre arsenal. Peut-être écoutera-t-on ma voix. Je serai prudent.

Je vous remercie.

Fidel Castro Ruz

18 février 2008 - 17 h 30

mardi 19 février 2008

Le chiffre du jour !

563 millions d'euros !

C’est le montant que l’Etat devra rembourser aux 18 000 contribuables les plus riches bénéficiant des dernières dispositions du bouclier fiscal
Source : le SNUI
(Syndicat national unifié des impôts)

De retour de l'AG de section ! (par Dô)


Je suis désolée de constater que les pratiques anti démocratiques que je dénonçais de la part de certains, perdurent

Hier au soir, il y avait une ag des adhérents de Lyon. Un discussion s'est engagée sur la position que l'on devait tenir par rapport à l'élargissement de la liste "à des personnalités du Modem"--le débat devait normalement "être fraternel", suivi d'un pot "fraternel". Suivant l'invitation reçue dans nos boites aux lettres. Là, force était de constater que la publicité était plus que mensongére !

On peut, on doit débattre. Il est normal, et SAIN que les positions en la matière soient divergentes, ... !

Personnellement, je suis contre cette ouverture . Qui laisse présager une politique de droite (malgré les promesses du bout des lévres de Collomb) Mais je ne refais pas le débat !

Ce qui me gêne, c'est l'attitude plus qu'irrespectueuse de certains, qui ricanaient dans leur coin, avec divers bruits de gorge, divers gloussements insipides, comportements dignes d'une séance de guignol, mais pas dignes de communistes. On peut ne pas être d'accord, avec un camarade, mais dans ce cas, on s'inscrit, on intervient même vigoureusement, avec des arguments politiques, s'il vous plait, c'est la règle du jeu !

Par comparaison, j'ai assisté à une réunion débat sur la guerre dAlgérie avec Henri Alleg, invité par la section du PCF de Venissieux.

La polémique était la, tout le monde n'était pas d'accord. Mais les gens intervenaient à leur tour, et personne ne ricanait lorsqu'un camarade prenait la parole, quitte à le contester par la suite !

Deux débats , un de qualité, un autre (celui d'hier au soir) qui m'a fait penser à une séance de grand guignol

Fraternellement Dô

lundi 18 février 2008

"La Gauche", est une expression de la bourgeoisie !

Ce 4 février, il s'est produit un événement qui doit déclencher cette révolution des consciences à laquelle nous sommes tous convoqués !
Jamais dans l’histoire de la République, moins de mille citoyens, par l'entremise d’un mandat électif, n’avaient pris la responsabilité de déclarer nul et non advenu le verdict d’une consultation par référendum.

« Seul ce que le peuple a fait peut être défait par le peuple » !
Voilà un des fondamentaux de la République que cette classe éclairée a foulé du pied.

Vous pouvez prendre connaissance de cette liste ici.
Et parmis ces individus de "La Gauche (?)" qui se pensent donc "au dessus du peuple" nous avons Pierre Alain Muet député de Lyon (j'avais voté et appelé à voté pour lui en juin dernier !!!), il y a JL Touraine qui en plus de la forfaiture, c'est pris du tacte sucré de prétendre voter "Non" !

Cette liste est importante, pour ce qu’elle montre à savoir que "la gauche" est bien une expression bourgeoise, dont le peuple n’a plus rien à attendre et dont il doit se méfier comme de la peste !

Nous devons arrêter les plaintes, nous avons en pleine poire ce que nous méritons !
Prenons ou plutôt reprenons notre place dans les organisations politique, et cessons de déléguer sans vigilance.
Cessons de réinventer le fil à couper le beurre, prenons NOS responsabilités !
Camarade sincère du parti socialiste, quand te réveilleras-tu ?

Camarade du parti communiste, comment peux-tu accepter que pour des raisons "techniques" le groupe de tes députés "intègre" des représentants du peuple qui l’ont trahi (les trois députés du parti "Les verts") ?
Exige le retrait de ces députés fossoyeur de la république !

Notre groupe à l’assemblé doit se purger de ces vendus ! Exigeons leur départ de NOTRE groupe !

Un poète


Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves !

Seules les traces font rêver.


R. Char

mercredi 13 février 2008

En allant à l'AG de section


Nous sommes les sans peur et forts d'amour.

Nous sommes les communistes qui avançons au jour.

De nos villes, de nos campagnes, de nos montagnes

Nous venons transformer la nuit en pays de cocagne

Mon frère, ma soeur, nous sommes les communistes

Nous prêtons nos épaules aux bonheurs altruistes

Dessinons tous ensemble des ailes à nos désirs

Il est interdit d'interdire

J'avais dans la tète ces mots piochés sur le blog de ma belle amie La Louve !
J'avais aussi la situation nouvelle créée par le vote du CN de mardi, "permettant de facto" l'alliance avec le Modem. Ou plutôt les reléguant à des considérations, ... local :(
Comme si ces élections là n'avaient pas de sens ...(politique) global !

Je filais bon train la rue de la Ré, j'attaquais le pont Lafayette, il est pas loin de 18h, il faut que ça roule, j'allais arriver à la bourre et j'aime pas !
Je prend à Droite, longe la préfecture tourne, continue un peut et là ... !
Je me rend compte que j'ai oublié mes gants, ... .
Les mains pétrifiés par un froid qui s'était soudainement réveillé je m'arrête, comme par hasard devant le café "de l'Autre coté du Pont" !

"SAd !!!... Tu viens boire un coup ?"

jeudi 7 février 2008

Nos désirs

Nos désirs sont les pressentiments des possibilités qu'il y a en nous !

Goethe
Sauphie Saule

La vérité est-elle partisane ?



Nous savons que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire !
Disent-ils aussi la vérité ?

Depuis lundi, funeste 4 février de congrès, jour du viol du peuple grâce au prompt soutien (explicite ou détourné) d'une Gauche "faux-nez".

Votre serviteur, rouge de colère et de honte est soumis à certaines pressions exercées par la bourgeoisie bon teint rose du coin !
Elle demande, exige plutôt d'enlever la liste des noms des traitres et des indignes que l'on peut lire ici, les considérant comme autant d'appels aux "relents nauséabonds" !

Soyez tranquilles les p'tits copains, je n'en ferais rien et bien au contraire ces noms sont gravés sur mon blog et dans la mémoire collective !

Ces noms l'histoire les retiendra comme elle retient ceux qui en 1940 socialistes d'intérêt ont voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétrin !

Bien à tous

mercredi 6 février 2008

En 1940, 170 députés SFIO ont voté les pleins pouvoirs à Pétain

L'histoire se répète !

Voici la liste des députés du parti "socialiste" qui se pensent "au-dessus du peuple":

Abstention : 93

Mme Patricia Adam, M. Jean‑Marc Ayrault, Mmes Delphine Batho, Chantal Berthelot, M. Jean‑Louis Bianco, Mme Gisèle Biémouret, MM. Serge Blisko, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Jean‑Michel Boucheron, Mmes Marie‑Odile Bouillé, Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean‑Christophe Cambadélis, Mme Martine Carrillon‑Couvreur, MM. Guy Chambefort, Gérard Charasse, Mmes Marie‑Françoise Clergeau, Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, M. Michel Debet, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Michel Destot, René Dosière, Julien Dray, Tony Dreyfus, Yves Durand, Mmes Odette Duriez, Corinne Erhel, Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, MM. Jean‑Louis Gagnaire, Guillaume Garot, Jean Gaubert, Mme Catherine Génisson, MM. Jean‑Patrick Gille, Joël Giraud, Gaëtan Gorce, Mme Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean Grellier, Mmes Elisabeth Guigou, Danièle Hoffman‑Rispal, M. François Hollande, Mme Monique Iborra, MM. Eric Jalton, Henri Jibrayel, Mme Marietta Karamanli, MM. François Lamy, Jean‑Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Jean‑Yves Le Déaut, Jean‑Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, MM. Bruno Le Roux, Bernard Lesterlin, Louis‑Joseph Manscour, Mme Jacqueline Maquet, M. Jean‑René Marsac, Mme Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Pierre Moscovici, Pierre‑Alain Muet, Mmes Marie‑Renée Oget, Françoise Olivier‑Coupeau, George Pau‑Langevin, Marie‑Françoise Pérol‑Dumont, Martine Pinville, MM. Philippe Plisson, François Pupponi, Jean‑Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Alain Rodet, Marcel Rogemont, René Rouquet, Alain Rousset, Michel Sainte‑Marie, Michel Sapin, Mme Marisol Touraine, MM. Jean‑Louis Touraine, Jean Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, André Vallini et Philippe Vuilque.

Non-votant : 3

MM. Jean Glavany, Patrick Lemasle et Bernard Roman.

Pour : 17

MM. Dominique Baert, Christophe Caresche, Paul Giacobbi, Mme Annick Girardin, MM. Armand Jung, Jack Lang, Michel Lefait, Mme Annick Lepetit, MM. Albert Likuvalu, Victorin Lurel, Mmes Jeanny Marc, Dominique Orliac, Sylvia Pinel, MM. Philippe Tourtelier, Manuel Valls, André Vézinhet et Jean‑Claude Viollet.

mardi 5 février 2008

Monsieur Jean-Louis Touraine député de la 3èm circonscription du Rhône

J’ai découvert avec effroi et à contrario de vos déclarations que ce lundi 4 février vous aviez rejoint le camp des abstentionnistes, c'est à dire celui de ceux qui pensent in fine, que
LEUR volonté peut se placer au-dessus de celle du peuple !

Vous figurez pourtant sur la liste publié par le CNR (http://www.nousvoulonsunreferendum.eu) et votre nom a été cité en exemple à trois meetings auxquels j'ai assisté !
Plus que votre pub. -gratuite, je regrette surtout cet abandons que vous avez commis à vous même car ce faisant, monsieur, c'est la république que vous avez abandonnée !
L'événement est d'une telle gravitée qu'il occulte ce travers que "nous les gens d'en bas", nous appelons honneur !

dimanche 3 février 2008

A Pierre Alain Muet, A Gerard Collomb

Monsieur le député de la Croix-Rousse, Monsieur le sénateur Maire de Lyon,
C'est demain lundi 4 février que vous direz de qui vous êtes le nom !

Demain, vous ne vous abandonnerez pas à vous même, car ce faisant, c'est la République que vous abandonnerez !
Mandants des lyonnais, c'est par la volonté du peuple souverain que vous serez autorisés à pénétrer dans ce château témoin des premiers jours de la République.
Nous serons là aussi, dans le jardin, nous les riens du tout, les sans-culottes nous la racaille !

Votez Oui, cela vous ferait passer à la Droite du Roi !
Vous abstenir, cela ne se peut, c'est une non assistance à la République se serait vous dépouiller vous même !
Parce qu'il n'y a que le peuple pour défaire ce que le peuple a fait !
Parce que vous êtes nos représentants !
Vous voterez NON, à la modification de la constitution que vous propose de commettre Nicolas Sarkozy !