(édition du 3 mars)
Une majorité d’Israéliens veut le cessez-le-feu et des négociations
Entretien avec Efraïm Davidi de la direction du Parti communiste israélien.
Comment analysez-vous ce qui se passe actuellement à Gaza ?
Efraïm Davidi. C’est un véritable massacre qui est perpétré. L’armée israélienne ne prend pas seulement pour cible les combattants du Hamas ou les dirigeants politiques de cette organisation, mais aussi la population civile. L’armée israélienne commet des crimes de guerre.
Comment comprendre la stratégie du gouvernement israélien qui parle de paix et lance des offensives militaires ?
Efraïm Davidi. Il faut juger sur les faits. Le gouvernement d’Israël parle de la paix mais il fait la guerre. Nous pensons qu’il ne faut pas parler de la paix, il faut faire la paix. Malheureusement le gouvernement israélien et le premier ministre parlent de paix, de pourparlers de paix, d’un État palestinien. Mais dans les faits le gouvernement fait tout pour empêcher le processus de paix et la création d’un État palestinien.
Efraïm Davidi. Il faut juger sur les faits. Le gouvernement d’Israël parle de la paix mais il fait la guerre. Nous pensons qu’il ne faut pas parler de la paix, il faut faire la paix. Malheureusement le gouvernement israélien et le premier ministre parlent de paix, de pourparlers de paix, d’un État palestinien. Mais dans les faits le gouvernement fait tout pour empêcher le processus de paix et la création d’un État palestinien.
Quel est l’état d’esprit qui prévaut dans la société israélienne ?
Efraïm Davidi. On assiste à quelques évolutions. Selon un sondage publié par le quotidien Haaretz vendredi dernier, 65 % de la population israélienne veut qu’il y ait un cessez-le-feu et que des négociations s’engagent avec le Hamas. Il y a donc un décalage entre d’un côté la population qui veut en finir avec la guerre et l’occupation et de l’autre côté le gouvernement. On a la guerre au Liban en juillet 2006. Et il y a un danger réel que ce qui se passe à Gaza devienne le Liban 3 du point de vue de la population civile.
Efraïm Davidi. On assiste à quelques évolutions. Selon un sondage publié par le quotidien Haaretz vendredi dernier, 65 % de la population israélienne veut qu’il y ait un cessez-le-feu et que des négociations s’engagent avec le Hamas. Il y a donc un décalage entre d’un côté la population qui veut en finir avec la guerre et l’occupation et de l’autre côté le gouvernement. On a la guerre au Liban en juillet 2006. Et il y a un danger réel que ce qui se passe à Gaza devienne le Liban 3 du point de vue de la population civile.
Que fait le Parti communiste israélien ?
Efraïm Davidi. Depuis vendredi matin nous avons organisé des manifestations dans de nombreuses localités israéliennes, à Haïfa, Nazareth, hier c’était à Tel-Aviv, aujourd’hui à Jérusalem. Le mouvement La Paix maintenant appelle aussi à manifester mais pas avec nous. Cette organisation a comme position la restitution de tous les territoires occupés, de Jérusalem-Est, et prône le dialogue avec les Palestiniens, y compris le Hamas. Mais il faut savoir par exemple que la ministre de l’Éducation nationale, Yuli Tamir, est une des fondatrices de La Paix maintenant, que le ministre de la Défense, Ehud Barak, est du Parti travailliste. Or ce parti est très actif au sein de la Paix maintenant. Il y a donc une différence politique majeure entre nous.
Efraïm Davidi. Depuis vendredi matin nous avons organisé des manifestations dans de nombreuses localités israéliennes, à Haïfa, Nazareth, hier c’était à Tel-Aviv, aujourd’hui à Jérusalem. Le mouvement La Paix maintenant appelle aussi à manifester mais pas avec nous. Cette organisation a comme position la restitution de tous les territoires occupés, de Jérusalem-Est, et prône le dialogue avec les Palestiniens, y compris le Hamas. Mais il faut savoir par exemple que la ministre de l’Éducation nationale, Yuli Tamir, est une des fondatrices de La Paix maintenant, que le ministre de la Défense, Ehud Barak, est du Parti travailliste. Or ce parti est très actif au sein de la Paix maintenant. Il y a donc une différence politique majeure entre nous.
Entretien réalisé par P. B.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire