jeudi 31 mai 2007

Nous ne signons pas le pacte écologique

Réponse au pacte écologique de Nicolas Hulot
Des politiciens démagogues n’ont pas hésité à signer le pacte de M. Hulot alors qu’ils ne tarderont pas à le bafouer. C’est notamment le cas de M. Sarkozy, dont la politique, au service des intérêts industriels privés, va à l’encontre de la sauvegarde de la planète et du bien-être humain. C’est pourquoi nous avons décidé, en accord avec nos militants, de ne pas signer le pacte de M. Hulot. Notre programme n’esquive pas la question écologique et agricole car notre réflexion politique s’appuie sur l’intérêt général.


1. Parce que pour nous la politique ne doit pas être l’affaire de personnalités médiatiques mais d’organisations collectives.

2. Parce que ce pacte détourne de la lutte nécessaire pour la défense de l’environnement en faisant croire que l’écologie est un problème qui peut être traité de la même manière par tous les candidats.
Nous sommes convaincus qu’aucune mesure efficace ne pourra être prise aussi longtemps que l’économie sera orientée vers la recherche du plus grand profit à plus court terme et vers l’accumulation du capital.

3. Parce que nous ne voulons pas faire croire que la défense de la planète est indépendante de la défense des hommes.

Le refus de signer le Pacte écologique ne signifie absolument pas que nous nions l’importance des questions environnementales. À l’Assemblée nationale, les députés communistes se battront pour faire prévaloir une vision durable et solidaire du développement. Il faut redéfinir les modes de production, de consommation et d’échanges, et rompre avec les règles du capitalisme mondialisé. Nous agirons dans le sens de la mise en oeuvre du protocole de Kyoto, et pour construire une coordination internationale des recherches sur l’environnement, ainsi que pour une réforme du système de subventions agricoles qui assassine les populations du Sud. Nous demanderons un moratoire sur les OGM et lutterons contre les dérives actuelles de l’agriculture productiviste. En France, nous proposons un programme d’économie et d’efficacité énergétique, qui passe par le développement des transports collectifs et du ferroutage. Au niveau national comme au niveau local, nous nous mobilisons pour obtenir une maîtrise sociale et publique de l’eau. La domination des grands groupes privés sur la fourniture de l’eau potable nuit à la qualité de l’eau et a pour conséquence des tarifs de plus en plus prohibitifs. Au niveau international, ces groupes se livrent une guerre économique, alors que l’eau est un enjeu essentiel de développement, et que la coopération devrait primer en ce domaine.
Ces quelques exemples montrent clairement que les politiques libérales mises en oeuvre par la droite ne sauraient permettre de préserver la planète. Il n’y a pas d’écologie possible sans lutte contre le capitalisme !
Marine Roussillon et Benjamin Landais, candidats du PCF dans la deuxième circonscription de Paris (5ème et 6ème arrondissements

mardi 29 mai 2007

On nait pas pareil !?

On ne le comprend pas
Il y a plein de sous-entendu
Il cache quelque chose
Il louvoie
Il exagère
Faut vérifier
Il n’est pas pareil (à nous)
Il s’énerve parfois
Il a l’alcool mauvais
Il ne boit pas
Il ne mange jamais
Il a des problèmes
Il n’est pas courageux
Il dit aimer la poésie, ... étrange
Il aime les femmes - des autres
Il préfère les hommes
Il n’est pas vraiment « mec »
Il m’énerve
Il est toujours en retard, nous n'avons pas la même horloge
Pas correcte
Pas franc
Hypocrite
Menteur...

"Il y a une « mentalité » particulière, spécifique, singulière portée par ceux issus du Maghreb !?
Et peu importe le degré de parentalité. C’est culturel, pensez donc, ils n'ont pas connu Spinoza, Descartes, Diderot, ... de toutes les manières, c'est dans les gènes !"

Je distribuais des tracts ce matin, nous étions trois, cela s’est bien passé, enfin, … à peu prêt !
Content, « nous » cherchions un café, pour la cigarette et le papotage.
Sur le chemin, la copine lance joliment : « alea jacta est » sa façon de marquer le coup, dire la satisfaction de la mission accomplie !?
Je lui demande de répéter car en effet, quand on aime, … !

« Heu, ..., Non, …, de toute les façons tu ne peux pas comprendre ! »

Un Grand pique-nique,sur les berges du Rhône

Le 2 juin, à partir de midi, c'est le grand pique-nique citoyen & politique

Avec les candidats soutenus par le parti communiste sur les 4 circonscriptions de Lyon

Au niveau du pont de la Guillotière

lundi 28 mai 2007

Pour des députés communistes nombreux

Avec Sarkozy c’est une Droite sous sa forme la plus outrancière, celle qui réunit Versaille, Pétain et tout le gotha de la finance, c'est une Droite revancharde qui est au pouvoir.
Une Droite qui a cherché à diviser et à opposer pour promouvoir ses solutions individualistes.
Une Droite qui a fait passer son candidat pour un homme de rupture alors que la seule rupture qu’il envisage c’est celle qu’il entend entreprendre avec notre histoire sociale.
Une Droite qui a fait croire à des salariés à bout de souffle qu’ils gagneraient plus en travaillant davantage quand il s’agira en réalité de les exploiter plus.

Cette victoire c’est aussi une très grave défaite de la Gauche. La troisième consécutive dans une élection présidentielle. Il faudra que la gauche, aille au fond de l’analyse de cet échec.

En choisissant une stratégie, minorant, face à une droite à l’offensive, le débat de fond, projet contre projet, faisant jouer le vote utile plutôt que la confrontation à gauche, le Parti socialiste a fait un choix que toute la gauche paye cash. Les forces sociales et politiques qui à gauche ont alerté sur ce danger, comme le Parti communiste, n’ont pour autant pas réussi à relever le défi et à échapper au piège. Des leçons devront être tirées là aussi.

La question qui est posée au monde du travail maintenant est de savoir si nous pouvons enrayer cette logique et ne pas donner à la droite sarkozyste les pleins pouvoirs

Les millions de salariés qui ont perdu la bataille présidentielle ont tout intérêt à élire un grand nombre de députés de gauche et notamment de députés communistes, déterminés à résister à la politique antisociale qui s’annonce et capables de continuer à porter des solutions alternatives.
La droite a mis un zèle particulier à s’attaquer aux lois qui portaient la marque de fabrique des communistes entre 1997 et 2002. A l’été 2003, François Fillon, s’attaque aux retraites. Les communistes sont seuls à lui opposer un contre-projet progressiste s’appuyant sur une réforme profonde du financement. La droite reconnaîtra dans le débat l’existence et la cohérence de cette alternative.
L’année suivante, c’est au tour de l’assurance maladie d’être la cible de la droite. Les parlementaires communistes siègent tout l’été pour combattre pied à pied les mesures qui abaissent le droit aux soins et font la chasse aux assurés. Ils leur opposent des ressources nouvelles pour la Sécu, puisées du côté des revenus financiers des entreprises.
En 2005, en campagne active pour le NON, ils seront seuls à voter contre la ratification par anticipation ( !) dans la Constitution française du traité constitutionnel européen, qu’approuvent ensemble l’UMP, l’UDF et le PS, engagés pour le OUI au référendum.

Puis vient l’heure du CNE de Villepin imposé par ordonnances et en 2006 du CPE adopté par le 49-3 avant d’être contraint à la marche arrière par les manifestants. Les députés PCF ont été aux avant-postes de la bataille, déposant des propositions de loi d’abrogation de ces contrats.
Ils ont aussi été les seuls à déposer durant la législature des résolutions contre la directive Bolkenstein, ainsi que des propositions de loi pour sanctionner les délocalisations et pour stopper la libéralisation des services publics en Europe.
Dans un tel paysage, l’heure est à la résistance et à la construction d’une Gauche dynamique.

Cela passe, dès les prochaines élections législatives, par la victoire de nombreux députés communistes ou soutenus par le PCF.

Venezuela

Depuis que le Président du Venezuela a annoncé que son gouvernement ne renouvellerait pas la licence de la chaîne de télévision RCTV, une campagne a été lancée, dans la presse internationale, accusant Hugo Chavez de s’en prendre à la liberté d’expression dans le but de « museler l’opposition » !

« Hugo Chavez a fermé RCTV »
RCTV avait l’autorisation de diffuser ses programmes par le biais de fréquences TV qui sont propriété publique, Le 28 mai, date d’expiration de la licence de RCTV, celle-ci ne sera pas renouvelée. La loi vénézuélienne – qui prévaut également dans la plupart des pays – ne stipule pas que le gouvernement accorde des droits de diffusion à telle ou telle chaîne pour une durée indéfinie. RCTV sera d’ailleurs remplacée par une nouvelle chaîne publique : TVes.

« RCTV est l’une des rares chaînes de TV privées »
En ce qui concerne la télévision, 90% du marché est contrôlé par quatre compagnies : RCTV, Globovision, Televen et Venevision. Le propriétaire de RCTV, Marcel Garnier, possède également 40 chaînes de télévisions locales à travers le pays. 79 des 81 chaînes de télévisions sont privées. 706 des 709 radios et tous les journaux sont privés.

« RCTV était un obstacle au projet populiste de Chavez »

RCTV s'était ouvertement impliquée dans le coup d’Etat du 11 avril 2002 contre le gouvernement élu d’Hugo Chavez. Cette implication de RCTV était tellement flagrante qu’un membre de la direction de la chaîne, Andres Izarra, qui était opposé au coup d’Etat, démissionna en toute hâte de façon à ne pas être partie prenante de ce crime. Dans un témoignage officiel adressé à l’Assemblée Nationale vénézuélienne, Izzara a raconté que le jour même du coup d’Etat, le patron de RCTV lui avait demandé de ne pas diffuser la moindre information, pendant plusieurs jours, sur Chavez, son personnel, ses ministres et l’ensemble de l’entourage du président.
Le jour du coup d’Etat, RCTV a diffusé l’information selon laquelle Chavez avait démissionné. Et lorsque, deux jours plus tard, des millions de Vénézuéliens sont descendus dans la rue pour réclamer le retour de Chavez à la tête du pays, RCTV ne programma que des dessins animés !

« Fermer RCTV, c’est réduire au silence l’une des seules sources d’informations qui ne dépendent pas directement de l’Etat »
La plupart des médias, au Venezuela, soutiennent ouvertement l’opposition au gouvernement de Chavez. C’est d’ailleurs l’une des contradictions flagrante de la situation, dans le pays : alors que les deux-tiers de la population soutiennent le gouvernement (d’après le résultat des élections de décembre 2006), la vaste majorité des médias, eux, mènent une campagne active et systématique contre Chavez.
En 2002, l’organisation Human Rights Watch, avait dû admettre que « loin de diffuser des informations précises et justes, les médias cherchent à provoquer le mécontentement populaire et une opposition radicale au gouvernement ». (Human Rights News, le 9 octobre 2002).
La liberté d’expression n’est pas assurée dans un système où les grands médias sont contrôlés par une poignée de multi-millionnaires qui s’en servent pour promouvoir leurs intérêts – contre ceux de la grande majorité de la population.

Alessandro Villari (Pas touche au Venezuela !, en Italie)
Article publié par La Riposte

jeudi 24 mai 2007

J'achève en ce jour ma trente-sixième année

par Lord Byron

Il est temps pour ce coeur de cesser d'être ému
S'il lui est désormais refusé d'émouvoir.
Pourtant, si je ne suis plus l'aimé,
Que j'aime encore !
Mes jours ont leur feuillage jauni,
Fleurs et fruits de l'amour ont passé;
Le ver, le chancre et la douleur
Sont pour moi seul !
Il a, ce feu qui ronge ma poitrine,
L' isolement d'une île volcanique;
Nulle torche ne s'allume à sa flamme
Bûcher funéraire !
L'espoir, la peur, le souci jaloux,
La part enivrante des peines
Et du pouvoir de l'amour me fuient,
Je garde les chaînes !
Mais ce n'est pas le lieu ni le moment
Que des pensées de la sorte m'assaillent
Quand la Gloire orne la bière
Ou ceint le front !
L'épée, l'étendard, et le champ de bataille,
La Gloire et la Grèce les voient autour de nous !
Étendu sur son bouclier, le Spartiate
Ne fut pas plus libre !
Un sursaut ( non de la Grèce, elle est debout !)
Un sursaut, oh mon âme ! Songe en qui
Ton flux vivant reconnaît sa source natale
Et n'hésite plus!
Étouffe en toi ces passions renaissantes,
Homme indigne. Que te laissent
Indifférent et le sourire et le dédain
De la Beauté!
Si tu as regret de ta jeunesse, à quoi bon vivre?
Le lieu de la mort valeureuse
Est ici. Au combat! Viens offrir
Ton dernier souffle!
Recherche, plus souvent rencontrée que voulue,
La tombe d'un guerrier; elle te convient.
Regarde alentour, choisis bien le terrain,
Et gagne ton repos !

lundi 21 mai 2007

Le soleil noir de la mélancolie

Quelle solitude
Dans la lettre qu'écrit à son aimée
Le veuf, l'inconsolé.

dimanche 20 mai 2007

Un petit copinage, ...Fantastique !

Le festival d'un bon pote.

C'est bientôt (le 7 juin),
Ce n'est pas loin (à Vaise), ... et
il y aura plein de surprises parce que nous sommes "plus nombreux" ;-)

Ecoute !

La vie à en mourir

"Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime.

(lecture à Bercy, avril 2007 Meeting de Marie George Buffet)

vendredi 18 mai 2007

Le balcon

Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses,
O toi, tous mes plaisirs! ô toi, tous mes devoirs!
Tu te rappelleras la beauté des caresses,
La douceur du foyer et le charme des soirs,
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses!

Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux! que ton cœur m'était bon!
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon.

Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
que l'espace est profond! que le cœur est puissant !
En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !

La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles,
Et je buvais ton souffle, ô douceur! ô poison!
Et tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles.
La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison.

Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses,
Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses
Ailleurs qu'en ton cher cœur et qu'en ton cœur si doux?
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses!

Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis,
Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes,
Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s'être lavés au fond des mers profondes?
-O serments! ô parfums! ô baisers infinis!

Baudelaire, Les fleurs du mal XXXIV
A Sauphie

jeudi 17 mai 2007

La grande marée

C'est la grande marée, …

Les rues n'ont plus de recoins, plus d'angles morts
Ça facilite les rapports de force
Il n'y a plus d'amoureux, plus de bancs publics
Nous sommes éternellement bronzés
Notre vocabulaire est réduit à 50 mots
Nous branchons nos sexes dans le secteur
Et nos spermatozoïdes sont calibrés et placés dans des banques
Ils servent de monnaie d'échange aux eunuques qui nous gouvernent
Notre société d'abondance fait merveille, il n'y a plus qu'un classe
Quoiqu'en y réfléchissant bien il y en a une autre
Mais il est déconseillé de réfléchir
Nous ne faisons plus jamais l'amour, sauf de temps en temps
Avec les gardiens qui nous surveillent
Le mien est frigide

C'est la grande marée. La grande marée


Bernard Lavillier (extrait)

mercredi 16 mai 2007

Pour une résistance populaire et fraternelle


APPELONS
À
VOTER

Pour les candidats
soutenus par le Parti Communiste
sur la 2ème circonscription
Louis Lévêque Nawel Bab-Hamed
Après la victoire de Sarkozy, comment organiser la « résistance » ? Comment se doter d’une Assemblée Nationale où notre voix sera entendue, où nos intérêts seront défendus ? Comment la Gauche Populaire et Antilibérale peut-elle participer à empêcher la Droite et l’UMP de mettre à mal notre système social, le droit du travail, notre dignité ?
Nawel, avec tout mon soutien et toute mon amitié !
En avant!

Cet amour

Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blémir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelles
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui nous sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main Et sauve-nous.
Jacques Prévert

Percée de la Gauche à Brême

Lu dans l'Humanité du mardi 15 mai 2007

Allemagne . Die Linke. crée la surprise, en réalisant dimanche 8,4 % des suffrages dans la cité État, ce qui constitue une première à l’ouest du pays.
« La percée du parti Die Linke. (la gauche) constitue de très loin le principal enseignement des élections de Brême. » L’analyse du politologue Hubert Kleinert dans l’édition on line du magazine Der Spiegel donne la mesure de la surprise et du potentiel chamboulement politique induits par la percée de Die Linke. dans le scrutin de dimanche dans la ville État des bords de la mer du Nord. Passant de 1,7 % à 8,4 % des suffrages, le parti de Gregor Gysi et Oskar Lafontaine franchit haut la main la barre des 5 %, ce qui lui permet d’entrer, pour la première fois, dans une assemblée régionale à l’ouest du pays où le Linkspartei n’était jusqu’alors pas représenté.
Le parti social-démocrate (SPD), qui dirige le Land depuis douze ans à la tête d’une grande coalition avec les chrétiens-démocrates (CDU), renoue, quant à lui, avec la série de votes sanctions qui avaient marqué toute l’ère de Gerhard Schroeder. Avec 36,8 % des suffrages, il reste certes le premier parti dans la cité État mais il perd quelque 5,5 points. La CDU est également sanctionnée (25,6 % contre 29,9 % en 2003). À côté du parti de gauche, les Verts et le parti libéral (FDP) sont les deux autres formations bénéficiant de la désaffection à l’égard des grands partis, au pouvoir ensemble à Berlin, sous la houlette d’Angela Merkel. Les Verts obtiennent 16,4 % des suffrages (contre 12,8 % en 2003) et le FDP peut franchir la barre des 5 % (6 % contre 4,2 % en 2003).
Le vote constitue un camouflet pour la grande coalition. La poursuite des réformes antisociales, et notamment celle toujours très controversée du marché du travail Hartz IV, alimente le mécontentement populaire, lequel s’est traduit aussi, au passage, par un discrédit accru de la chose politique et par un taux de participation de seulement 58 %, soit le plus faible de toute l’histoire électorale de Brême.
Le SPD, qui ne sait comment se sortir de la crise de confiance de son électorat traditionnel, a tenté de laisser entendre, avant le scrutin, une musique un peu plus sociale et indiqué qu’il pourrait changer de partenaire pour diriger le Land. Une coalition SPD-Verts, en lieu et place de l’équipe sortante, arithmétiquement possible, permettrait aux sociaux-démocrates de suggérer qu’ils restent en possession d’une carte alternative pour les prochaines échéances nationales. Mais leur très net recul ne les place pas en position de force à l’égard de leur partenaire de Berlin. Même si les dirigeants locaux du SPD ont annoncé leur intention d’entamer des pourparlers autant avec la CDU qu’avec les Verts pour diriger Brême. Pas question cependant d’envisager une coalition à gauche (SPD-Verts-Die Linke.). Le scénario a été d’emblée rejeté par Jens Böhrnsen, le maire SPD sortant de la cité État.
La percée électorale tombe d’évidence au meilleur moment pour la dynamique de Die Linke. à la veille de son congrès fondateur, prévu à la mi-juin à Berlin. Ce succès devrait contribuer à animer les débats sur le calage identitaire et programmatique du nouveau parti. D’aucuns jugent qu’il doit se placer sur une ligne socialiste keynésienne traditionnelle, « à la manière du SPD d’avant 1998 » (date de l’avènement de Gerhard Schroeder), comme l’a affirmé sans ambages Oskar Lafontaine, il y a quelques semaines dans un grand quotidien berlinois (1). D’autres, contestant cette approche, estiment que la formation doit son succès de Brême « à son positionnement radical dans la campagne » (2), en phase avec les besoins modernes de transformation sociale et de dépassement du capitalisme. La question semble encore ouverte. Quoi qu’il en soit, l’émergence d’un nouveau venu sur l’échiquier politique, y compris à l’Ouest, paraît maintenant à portée de main.
(1) In Der Tagespiegel du 19 mars 2007.
(2) Communiqué du réseau
de la gauche anticapitaliste au sein du parti dans lequel on trouve notamment la députée Cornelia Hirsch, l’eurodéputée Sahra Wagenknecht (Linkspartei.PDS) et
la dirigeante de la WASG, Sabine Lösing.
Bruno Odent

lundi 14 mai 2007

Doit-on laisser faire !?

Sommes-nous condamnés à "laisser se faire" ça !?
Lyon-Mag, reprend un entretien paru dans le Figaro (s'il vous plait !) . Et si la Riposte, partait des villes, et si on leur rappellait que Lyon, c'est la "capital de la Résistance" !
Dans cette époque où les connivences sont reines, voilà qu'il nous vient une rumeur !? Les élections municipales seraient avancées à l'automne !!! Il n'est que temps de s'organiser et de réussir "en local" ce qui ne pouvait se faire au plan national.
En attendant, un rendez-vous mercredi 16 mai à 18h place des Terreaux.

POLITIQUE France / Jeudi 10 Mai 2007
Collomb : « Tendre la main aux amis de Bayrou »

LE FIGARO. - Seriez-vous prêt à une alliance avec les centristes aux ­municipales ? Gérard COLLOMB. - Tout dépend de la façon dont François Bayrou voudra conduire son action dans les prochaines années. S'il pense qu'il peut travailler avec la gauche, nous sommes prêts, dans une ville comme la nôtre, à accueillir les centristes dans notre exécutif. Rien n'est exclu, et un élargissement de la majorité actuelle est possible. Aujourd'hui, j'ai une majorité de gauche et de centre gauche à la Communauté urbaine. Cela me semble très envisageable de faire la même chose à la Ville. À condition que François Bayrou s'engage clairement dans une voie nouvelle. Laquelle ? Dès 2002, François Bayrou a décidé de s'autonomiser par rapport à l'UMP. Il est clair aujourd'hui qu'une grande partie des députés centristes vont adhérer à la future majorité présidentielle, mais le président de l'UDF a réussi à fédérer autour de lui une nouvelle génération d'électeurs qui sont plus proches d'un PS rénové que de l'UMP. Au-delà des partis, il y a les hommes et les femmes attachés aux valeurs d'humanisme, d'innovation et de dynamisme. Ceux-ci se retrouvent à la fois dans les électorats socialiste et centriste. Si François Bayrou parvient à constituer un groupe autonome à l'Assemblée et veut se retrouver avec nous pour élaborer une alternative au niveau national, je trouverais cela utile pour l'avenir du pays. Pour que la future opposition soit forte, il faut que François Bayrou résiste, et que le PS se rénove. Le PS doit impérativement évoluer sur le plan économique, ne plus seulement être un parti étatique mais un parti capable de répondre au défi de la mondialisation, qui est inexorable. Avez-vous entamé des pourparlers avec Michel Mercier, le leader de l'UDF dans le Rhône ? Michel Mercier me paraît ouvert pour des discussions entre le centre et la gauche. La situation locale est conditionnée par la situation nationale. Si François Bayrou présente des candidats dans toutes les circonscriptions législatives, et s'il les maintient au second tour, même dans les circonscriptions de gauche, nous saurons à quoi nous en tenir. En revanche, s'il envisage des retraits avec des candidats de gauche, c'est évidemment une nouvelle ère qui s'ouvre, et qui aura sa traduction au niveau local. Pourriez-vous soutenir Anne-Marie Comparini, restée fidèle à François Bayrou, pour l'aider à conserver son siège de député du Rhône ? Si elle reste fidèle à François Bayrou, elle aura un candidat UMP face à elle. Nous, nous essayerons de faire les meilleurs scores au premier tour des législatives. Et en fonction des résultats, nous aurons des discussions avec les centristes. Nous sommes prêts à tendre la main aux amis de François Bayrou, si c'est pour développer une action constructive dans nos villes. En avez-vous parlé à vos adjoints PC et Verts ? J'ai commencé à discuter de l'avenir avec mes élus. Je pense qu'ils sont prêts à un rassemblement dont on voit bien aujourd'hui qu'il est fondamental si on ne veut pas avoir, au niveau national et local, un pouvoir qui serait totalement déséquilibré. Si la majorité présidentielle avait le pouvoir absolu, ce ne serait bon pour personne, même pas pour l'UMP.

Propos recueillis par SOPHIE HUET

jeudi 10 mai 2007

Nous n'avons pas peur

Nous pouvons tous lire la défaite de Ségolène Royal comme étant la mise en situation d’un parti socialiste - elle dit là où il en est aujourd’hui ! Son échec est celui d’une candidate incapable de défendre les points majeurs sur lesquels nous nous sommes battus depuis des années et particulièrement depuis le référendum. Si nous avons voté pour elle au deuxième tour c’est non pas parce qu’elle défendait nos idéaux (auquel cas nous l’aurions fait dès le premier tour !) mais parce qu’elle semblait être en mesure de nous protéger au moins temporairement des pires effets d’un régime libéral usant de moyens policiers et de toutes les ressources de la dictature pour arriver à ses fins.

Pour être court « il » nous fait peur et « elle » nous faisait moins peur !

Mais est-ce suffisant pour saluer son échec comme un échec de la gauche ?
En attendant, la campagne menée par Ségolène Royale, consistant à poursuivre La Droite au lieu de s’engager (à fond !) sur les idées et les ambitions qui constituent le patrimoine historique de La Gauche, et où, cette candidate là, s’est dite d’accord avec Sarkozy, non seulement sur l’ordre et la sécurité, mais sur nombre d’autres points, …, laisse perplexe pour le moins ! Je ne veux pas faire d’élitisme, et ce qui va suivre ne traduit pas mon sentiment profond, mais il me semble que le 6 mai 2007, c’est la victoire de la France des « Bronzés » (ce n’est pas un hasard que Clavier, l’ami de Sarkozy, a été à ses côtés tant qu’il a pu), la victoire de Mireille Mathieu, d’Enrico Macias et de Johnny Halliday. C’est la victoire du petit qui sue et qui s’habille comme un plouc, un parvenu, « too much », un « revanchard de la vie » dans lequel, paradoxalement, beaucoup de nos concitoyens ont pu se reconnaître. En face de cela nous avions Cali, Benabar, Emmanuelle Béart etc etc. Royal, ses brushings, ses tailleurs impec’ et ses airs de grande bourgeoise atteinte de bovarysme…
Je ne peux oublier cette image atterrante dimanche soir à la télévision : au balcon de la rue de Solferino, Ségolène Royal acclamée tenait un micro où l’on attendait une parole solennelle politique, pleine de gravité,... ; elle retourna souriante et muette le micro vers la foule qui l’ovationnait au cri de "merci Ségolène" pour enregistrer comme une berlusconnette illuminée les échos populaires de son "succès". Toute la campagne se résumait en ce geste désastreux de star incapable de prendre la mesure et le poids de son échec. Elle appelait ça "être à l’écoute"... !!!
De là à interpréter le taux de participation comme un record de l’audimat, il n’y a qu’un pas. Il est facile à franchir quand on prend la mesure de ce que fut le spectacle organisé depuis ces derniers mois. Non, ne regrettons rien excepté la violence à laquelle nous allons avoir à faire face, et le courage tout particulier que va nous demander le nouveau paysage "républicain" ! Voilà notre travail. Il est difficile parce qu’il s’agit de partager des analyses, de trouver les mots qui éclairent, de produire les gestes qui défendent, de prendre les risques qui peuvent mettre en péril ceux qui vont se battre pour plus de justice et plus de respect. Travail pédagogique, travail militant qui dépasse de très loin les taches électorales.
Il existe une puissance des faibles, cela s’appelle la parole, la reconnaissance mutuelle, en un mot la fraternité. C’est un engagement quotidien dans les gestes les plus simples jusqu’aux gestes parfois héroïques comme en donna l’exemple l’institutrice qui refusa la violence de l’exil et de l’exclusion d’un autre. Nous avons perdu une bataille mais, évidemment, nous n’avons pas perdu la guerre. Cette guerre, elle se joue depuis toujours, et se poursuivra sans doute longtemps (après nous), c’est la guerre contre le capitalisme.
Pour la mener, nous devons nous armer de patience, d’humilité, de rêves, et d’amour.

mercredi 9 mai 2007

Les Loups sont entrés dans Paris

Et si c'était une nuit
Comme on ne connu pas depuis cent mille nuits.
Le nuit de fer, le nuit de sang. Une nuit, un chien hurle. Regarde bien, gens, de d'enfer, regarde le.
De son manteau de bronze vers le lion, Le lion tremble. Les hommes avaient perdu le goût de vivre, et se foutaient de tout. Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas. Pour eux c'était que du cinéma. Le ciel redevenait sauvage,Le béton bouffait le paysage... D'alors

Les loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris En Croatie, en Germanie. Les loups étaient loin de Paris
J'aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille De morts sur un champ de bataille Dès que la peur hante les ruesLes loups s'en viennent la nuit venue...
AlorsLes loups, ououh! ououououh! Les loups ont regardé vers ParisDe Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris .Tu peux sourire, charmante Elvire. Les loups regardent vers Paris. Et voilà qu'il fit un rude hiver. Cent congestions en fait divers.
Volets clos, on claquait des dents Même dans les beaux arrondissements
Et personne n'osait plus le soirAffronter la neige des boulevards... Alors
Des loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris. L'un par Issy, l'autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris Ah tu peux rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris. Le premier n'avait plus qu'un oeil C'était un vieux mâle de Krivoï Il installa ses dix femelles. Dans le maigre square de Grenelle. Et nourrit ses deux cents petits. Avec les enfants de Passy... alors, ... .
Cent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry. Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire. Cent loups sont entrés dans Paris.
Le deuxième n'avait que trois pattes. C'était un loup gris des Karpates. Qu'on appelait Carême-PrenantIl fit faire gras à ses enfants. Et leur offrit six ministères.
Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh! ououououh!Les loups ont envahi Paris. Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris. Cessez de rire, charmante Elvire. Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l'odeur du sang. Il en vint des mille et des cents.
Faire carousse, liesse et bombance. Dans ce foutu pays de France.
Jusqu'à ce que les hommes aient retrouvéL'amour et la fraternité... Et alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris. Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J'aime ton rire, charmante Elvire. Les loups sont sortis de Paris...Les loups...Les loups...

S.Reggiani

dimanche 6 mai 2007

Voilà dimanche, celui des Gueules Cassées !

...Nous y sommes, ça y est, c'est là.
Voilà le dimanche des gueules cassées !!!
Nous attendons une vague "Bleu", je crains que ce ne soit un véritable Tsunami qui nous vient en pleine gueule, ..., immense d'ici aux législatives !!!
"Chirac / Le Pen", cinq ans d'une Droite terrible, des luttes, des victoires (aussi !), des tracts, des affiches, des prises de becs sans nombre, rien n'y a fait. Nous n'avons pas pu, ni su éviter la "smsisasion" des consciences, il nous faut le reconnaitre, l'admettre, ..., "on", "nous", "tous" avons faillit.
Dans cette société là, où l'avoir compte tant, l'être n'a plus cours, voilà tout !
Pourtant et c'est curieux, la nausée m'est passée !?

"En résistance", ok c'est très bien, ... .
Pour moi, ce sera de m'occuper des potes, les copains, les camarades mes amis !
Je pense aux Cévennes, aux saucissons au vin, aux rires, ...et à Toi Sô.
Allez, un dernier coup de Ferré, ...,
la dernière cigarette et "les Versaillais" pourront tirer !

jeudi 3 mai 2007

Débat, des ébats !

"Ben finalement, c'est bien ce que je me disais, tout est rentré dans l'ordre, après avoir vidé l'horizon politique de toute alternative révolutionnaire, puis après avoir effacé tout contenu au débat politique, il ne reste plus que c'est deux là !
Sarkozy, c'est normal puisqu'il est le mieux placé pour "gérer" l'ère hyper-consumériste dans laquelle nous sommes déjà entrés de plein pied.
Les penseurs du libéralisme ont raison, la classe ouvrière s'est vaporisée, on ne produit plus rien, nous sommes plus que les domestiques de nos maîtres, domestiques pour les meilleurs d'entre nous et animaux domestiques pour les moins doués.
Hier encore on s'étonnait de la réélection de Bush, maintenant on comprend comment "tout devient possible" dans notre civilisation, ça doit être ça le miracle de la communication.
Notre cerveau a été smsisé et nous ne voyons plus autour de nous que des écrans plats comme notre conscience. C'est ça le XXI siècle et en plus il faut s'en convaincre sinon on risque de perdre tout simplement sa connexion." http://lozilla.org/

Triste cirque, dans lequel, « nous » sommes la plèbe que l’on amuse !
Nous sommes, les dindons de cette farce terrible, prenons garde, car la soupe qu’ils nous concoctent sera à payer cash.
Ce papotage accablant – entre « copain » du bocal - à d’abord servie à adouber le nouveau saigneur de nos vies, des vies qui, et ils l’ont décidées, ne valent pas les rondeurs de leurs bourses !

Maintenant que c'est claire, que faire ?
Passer sous le lit et se laisser tondre en silence ? Pas question !
Ce jeter de la cendre dans les cheveux, et courir nu dans les rues vides ? Pas question !

Appeler la staracadémicien barbu, qui disait "pas de compromission avec les sociolibéro" et qui vite signe le contrat pour le cas ou ? Pas question !

A cette violence redoublée que l'on nous prépare, aux palabres que l'on veut nous faire prendre pour "une maison au Larzac", nous nous devons d'être unis, fraternelles et lucides.

Faisons que le vote contre le "p'tit Bush" soit maximum !
Serrons les rangs pour les batailles des législatives, gagnons sans compromission le maximum de sièges au parlement.
Gardons la porte ouverte à ceux qui veulent nous rejoindre, comme à ceux qui veulent nous quitter, car il faut que cesse dans nos rang cette cacophonie immonde.
Il y a le feu à la Gauche, camarades serrons les rangs !

mercredi 2 mai 2007

1er Mai

Nous étions 5 000, peut-être davantage encore.

Pourtant Bellecours m'avait semblé plutôt vide au moment de notre arrivée.
C'est en s'ébranlant que le cortège se mit à prendre son vrai visage, sa belle dimension, heureux miracle de la foule qui se multiplie en même temps qu'elle se déverse sur la rue.

Bellecours, la Bourse du travail, itinéraire classique, une balade sympa, plein de chants, de rires et ...de rencontres.

Cela faisait un petit moment que nous dévissions là, place Guichard, la fin de cortège était passé et tout à coup, voilà t-il pas que d'autre cris, d'autres résistants arrivent !?
Qui sont-ils, "les artistes indépendants" entends-je !??

Pourquoi cette distance, cette triste distance ?
Pourquoi ces cris "tous ensemble", et de manifester loin derrière nous, ... qui sont t-ils ?
Pour que souffle l'esprit de responsabilité, y a encore un sacré boulot !