Sommes-nous condamnés à "laisser se faire" ça !?
Lyon-Mag, reprend un entretien paru dans le Figaro (s'il vous plait !) . Et si la Riposte, partait des villes, et si on leur rappellait que Lyon, c'est la "capital de la Résistance" !
Dans cette époque où les connivences sont reines, voilà qu'il nous vient une rumeur !? Les élections municipales seraient avancées à l'automne !!! Il n'est que temps de s'organiser et de réussir "en local" ce qui ne pouvait se faire au plan national.
En attendant, un rendez-vous mercredi 16 mai à 18h place des Terreaux.
POLITIQUE France / Jeudi 10 Mai 2007
Collomb : « Tendre la main aux amis de Bayrou »
LE FIGARO. - Seriez-vous prêt à une alliance avec les centristes aux municipales ? Gérard COLLOMB. - Tout dépend de la façon dont François Bayrou voudra conduire son action dans les prochaines années. S'il pense qu'il peut travailler avec la gauche, nous sommes prêts, dans une ville comme la nôtre, à accueillir les centristes dans notre exécutif. Rien n'est exclu, et un élargissement de la majorité actuelle est possible. Aujourd'hui, j'ai une majorité de gauche et de centre gauche à la Communauté urbaine. Cela me semble très envisageable de faire la même chose à la Ville. À condition que François Bayrou s'engage clairement dans une voie nouvelle. Laquelle ? Dès 2002, François Bayrou a décidé de s'autonomiser par rapport à l'UMP. Il est clair aujourd'hui qu'une grande partie des députés centristes vont adhérer à la future majorité présidentielle, mais le président de l'UDF a réussi à fédérer autour de lui une nouvelle génération d'électeurs qui sont plus proches d'un PS rénové que de l'UMP. Au-delà des partis, il y a les hommes et les femmes attachés aux valeurs d'humanisme, d'innovation et de dynamisme. Ceux-ci se retrouvent à la fois dans les électorats socialiste et centriste. Si François Bayrou parvient à constituer un groupe autonome à l'Assemblée et veut se retrouver avec nous pour élaborer une alternative au niveau national, je trouverais cela utile pour l'avenir du pays. Pour que la future opposition soit forte, il faut que François Bayrou résiste, et que le PS se rénove. Le PS doit impérativement évoluer sur le plan économique, ne plus seulement être un parti étatique mais un parti capable de répondre au défi de la mondialisation, qui est inexorable. Avez-vous entamé des pourparlers avec Michel Mercier, le leader de l'UDF dans le Rhône ? Michel Mercier me paraît ouvert pour des discussions entre le centre et la gauche. La situation locale est conditionnée par la situation nationale. Si François Bayrou présente des candidats dans toutes les circonscriptions législatives, et s'il les maintient au second tour, même dans les circonscriptions de gauche, nous saurons à quoi nous en tenir. En revanche, s'il envisage des retraits avec des candidats de gauche, c'est évidemment une nouvelle ère qui s'ouvre, et qui aura sa traduction au niveau local. Pourriez-vous soutenir Anne-Marie Comparini, restée fidèle à François Bayrou, pour l'aider à conserver son siège de député du Rhône ? Si elle reste fidèle à François Bayrou, elle aura un candidat UMP face à elle. Nous, nous essayerons de faire les meilleurs scores au premier tour des législatives. Et en fonction des résultats, nous aurons des discussions avec les centristes. Nous sommes prêts à tendre la main aux amis de François Bayrou, si c'est pour développer une action constructive dans nos villes. En avez-vous parlé à vos adjoints PC et Verts ? J'ai commencé à discuter de l'avenir avec mes élus. Je pense qu'ils sont prêts à un rassemblement dont on voit bien aujourd'hui qu'il est fondamental si on ne veut pas avoir, au niveau national et local, un pouvoir qui serait totalement déséquilibré. Si la majorité présidentielle avait le pouvoir absolu, ce ne serait bon pour personne, même pas pour l'UMP.
Propos recueillis par SOPHIE HUET
lundi 14 mai 2007
Doit-on laisser faire !?
Publié par SAd___ à 19:07
Libellés : municipale
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