D'un point de vu global, une chose est préoccupante, c'est l’américanisation de la politique !
La gauche a perdu son langage. Les dirigeants de gauche ne parlent plus de classe ouvrière, mais de classe moyenne.
La lutte des classes a complètement disparu des discours.
Quand par exemple, Marie George Buffet à Tour dévisse sur " l'intérêt général" plutôt que de parler de "l'intérêt de l'immense majorité".,Alors que nous devrions d'abord nous occuper de "nos intérêts", de l'intérêt des travailleurs . C'est préoccupant !
Non, "le peuple", "l'intérêt général" ce n'est pas équivalent à "prolétaires" ni à "immense majorité".
Le langage politique "à l'américaine" envahie tout l'espace.
Les partis politiques, ont perdu leur puissance et leur utilité. Plutôt que des partis politiques, on voit des réseaux
médiatiques autour de Divas.
Et la politique devient un spectacle, du théâtre.
Et qui ne voit pas derrière cette « américanisation » en réalité une extension du contrôle exercé par les milieux d’affaires ?
Reculer sur les mots, c'est reculer dans les têtes et donc reculer dans ses principes et dans ses actes !
Venons'en à "nos relations avec les institutions" !
la question se pose si les éxécutifs auxquelles nous participons (que ce soit à la ville de Lyon, à la Communauté urbaine ou au conseil régional, ...), prennent des décisions contraires à l'intérét des travailleurs n'est-ce pas par exemple le cas avec .....la difficille mise en réalité de la loi Gayssot sur les 20% de logements sociaux, avec autre exemple la mise en place des pôles universitaire de compétitivités si chère à Monsieur Collomb, encore avec les 55 millions d'euros balançés dans le dispositif anti resquille du métro ou l'augmentation des tarifs des TCL, avec certaines subvention accordé aux établissements de l'enseignement privé, avec la privatisation de l'espace public que représente la multiplication des horodateurs ou encore les expulsions des logements, ... la municipalisation de l'eau, l'accès à la culture, ... .
Certains peuvent s'imaginer que dans pareils cas, il y a conflit entre la position de la collectivité et le développement des luttes.
Cette idée relève d'une conception mécaniste des rapports entre partis et pouvoir.
C'est la conception de la Droite des partis qui servent de courroies de transmission politique au pouvoir en échange de la disribution des places entre copains.
La conception de Gauche est diamétralement opposé.
Les partis ne sont pas les agents d'exécutions du pouvoir.
Mais au contraire, ils sont les défricheurs qui dévoilent les obstacles proposent des cheminements pour être cohérent avec les accords passé devant les électeurs.
C'est cette conception responsable dynamique qu'il faut developper contre la pesanteur droitière des partis godillots.
Et s'il arrive qu'il y ait ici ou là telle ou telle discordance, il n'y aurait pas lieu d'en faire un drame à condition de rester dans le cadre des options de base de la Gauche.
En dernier instance, il appartiendra aux électeurs de trancher.
Mais pour ce faire, la nécessaire autonomie de notre organisation doit être privilégiée.
Le cumul des mandats (électifs) et des responsabilités au sein de notre parti doit être prohibé !
mardi 19 août 2008
A propos du congrès, ou nos rapports aux institutions
Publié par SAd___ à 20:50
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