Un extrait du dernier discours de Jean Jaurès sur les responsabilités de la guerre,
prononcé à Lyon-Vaise le 25 juillet 1914
Cinq jours plus tard il est assassiné au café du Croissant, à Paris.
"... .Quoi qu'il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n'y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et de sauvagerie, qu'une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c'est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d'hommes de s'unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l'horrible cauchemar."
Marcel Gromaire (1892-1971) - Ce tableau symbolise la lutte par des hommes-robots engoncés dans des manteaux-cuirasses, la tête casquée au point de ressembler pour certains à des guerriers du Moyen Age. Ce dernier point n'est pas fortuit : la Grande Guerre n'est que la dernière en date d'une longue suite de destructions et, si elle agit par d'autres moyens, elle démontre aussi combien tenace est, dans l'homme, le goût de la violence et de la destruction.
dimanche 9 novembre 2008
La Guerre
La Guerre, 1925, huile sur toile, 127,6 x 97,8 cm, Musée d'art moderne de la Ville de Paris.
Publié par SAd___ à 19:50
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