Ce qu'il se passe avec le prix de l'eau et que l'enquète de Que Choisir vient d'analyser, est un exemple pertinent des conséquences de la politique de privatisation des services publics.
Les quatre villes aux taux de marge les plus faibles sont gérées en régie municipale.
La palme de la surfacturation, avec des marges extrêmement élevées, supérieur à 40%revient aux villes gérées en délégation au privée.
A Lyon, le taux de marge atteint 47,8% ce qui signifie que pour 100euros facturés au consommateur, 47,80 euros constituent les profits de deux sociétés (Véolia & SDEI).
Il nous faut bien sur se félicité de la décision du Grand-Lyon, d'imposer (pour 2008 !) une diminution de 16% du prix de l'eau traduisant pour l'usager une réduction de 0,285euro par m3.
Les adeptes du libéralisme affirment que la concurrence permet de baisser les tarifs pratiqués. Mais Véolia & Suez règnent sur le marché.
Pour empêcher la diminution de leur prix, ils se répartissent le territoire et verrouillent les appels d'offres. Il convient de mettre un terme cette situation !
L'épreuve des faits montre qu'il est urgent de revenir à un véritable service de l'eau et de l'assainissement.
L'eau n'est pas une marchandise mais un bien commun et universel qu'il faut mettre à la disposition de tous les usagers, en toute égalité, en transparence au meilleur prix et respectant l'environnement.
Seule une entreprise publique est capable de s'acquitter d'une telle mission, au service du bien commun, permettant enfin de proposer aux consommateurs un juste prix.
1 commentaire:
Que choisir? Très bon magazine et il est grans temps qu'on s'intérresse d'un peu plus près à l'or bleu car c'est l'avenir!
Chris
http://jeuxdecritsintimes.blogspot.com/
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