Du ventre de la baleine, je t'appelle.
Tel Jonas, quelqu'un m'a jeté par dessus les barques pour qu'un orage s'amenuise.
Je descends maintenant à la rencontre des chasseurs.
Remué au centre de l'animal, respirant à grand-peine, aveugle et clandestin, peux-tu un instant m'imaginer ainsi engloutie ?
Moi qui toujours m'incline devant ce qui nous dévore ?
vendredi 9 novembre 2007
Je t'appelle
Publié par SAd___ à 09:01
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