mardi 3 juillet 2007

Nous sommes les sans-culottes et la racaille

La situation actuelle oblige à la créativité. Il est vain de désigner tel ou tel comme responsable, alors qu’il s’agit d’un problème de maîtrise collective de phénomènes qui animent l’ensemble de la société.

A la haine personnalisée ne faut-il pas – y compris pour le droit à la critique – préférer l’analyse et l'intelligence de propositions en regard des convulsions du monde capitaliste ? Car ces biens ces dimensions globale qui engendre les fluctuations les variables, les aléas au niveau électoral.

S’il y a quelque chose de nouveau à envisager comme critique constructive , c’est peut-être le fait que les orientations et les activités d’un parti de transformation révolutionnaire de la société ne peuvent dépendre des seules variables électoral. Certes ces variables sont des indicateurs incontournables dans le débat démocratique, pour apprécier le niveau de conscience, la solidité de l’engagement citoyen, ... . Mais chacun sait combien l’immédiat, l’événementiel, l’émotionnel, le spontanéisme humain l’emporte souvent sur une vision de longue durée.

Or le communisme peut-il se concevoir autrement que dans la durée, prenant en compte tout les éléments évolutifs de la société à l’échelle de la planète ? Exemple :

En passant de l’ancien concept correspondant à un moment de l’histoire : « Prolétaire de tous les pays unissez-vous ! » à une dimension d’un nouveau type : « peuples du monde entier unissons nos forces pour l’intérêt commun ! ».

A l’échelle européenne (et mondial, ou même nationale), ne voit-on pas – y compris dans les institutions actuelles – émerger fortement la nécessité de la notion d’intérêt commun », pour affronter les problèmes de l’immédiat et de l’avenir ?

De l’avenir de la planète et des dépenses utiles pour la recherche ; Les mesures contre le réchauffement de la planète, ; le traitement par la coopération des déséquilibre alimentaire et injustice de tout ordres ; l’utilisation de l’énergie (l’accès à -), des transports en commun ; l’exploitation de l’eau ; la course aux armements , ... ;

Ces éléments supposent de combattre le profit capitaliste et donc le système capitaliste lui-même avec son arsenal économique mais aussi juridique, social, intellectuel, culturel.

Objectivement, « intérêt commun » et « communisme » ne sont-ils pas indissociables à l’échelle d’une lutte contre l’égoïsme de classe au niveau mondial ?

Ce qui justifie un parti transformateur, pour exprimer les différentes formes de cette réalité et les propositions susceptible de modifier en permanence cet état de chose, par l’action quotidienne. Or ce ne sont ni les Verts, ni le parti socialiste ni les gauchiste de la LCR ou de LO qui peuvent en être totalement porteurs.

Et ce ne sont pas les aléas électoraux quelque soit leur importance qui doivent modifier une conduite durable d’un parti de transformateurs, s’appuyant sur des fondamentaux construit et enrichis constamment par les sciences, les techniques, la culture, l’économie, la philosophie, l’histoire des sociétés et de ses luttes quotidiennes. Un parti non pas scientiste, ou guide des consciences mais porteur de conscience laïque, de longue durée, nécessaire à l’action des individus pour transformer à la base la société. Donc « un parti pas comme les autres » est nécessaire. Là, peut-être une parenthèse s’impose quand à l’ancienne formule « un parti comme les autres : », formule adoptée dans un contexte particulier d’auto défense face à l’accusation de stalinisme.

Ainsi l’adhésion individuelle et volontaire pour une activité militante suppose une rencontre consciente et passionnelle pour dépasser les limites individuelles, enrichir le collectif et s’en enrichir.

Cette adhésion à un parti transformateur, en réaction aux conséquences diverses du système capitaliste ne peut être mise sur le même plan que toutes les autres formes d’activités. Elle a sa spécificité, même si elle s’inscrit non marginalement mais avec la « gauche » et les forces « sociales » pour une évolution général de la société.

« Communisme », « intérêt commun », « un parti pas comme les autres » , ne sont-ils pas des éléments indissociables dans une réflexion prospective d’un parti qui justement à sa raison d’être quoique l’on puisse en dire par ailleurs ?

En avant camarades !

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