LEM de TASSIN s'est fait censurer un film de qualité pourtant programmé et affiché, par une association intégriste qui milite contre l'avortement.
Le film :"Les Bureaux de Dieu" du planning
réunit un beau casting d'actrices, devenues consultantes du planning familial
La cinéaste s'est inspirée d'entretiens enregistrés dans des centres pour réaliser son film sur les planning familiaux
De Claire Simon, avec : Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Isabelle Carré, Nicole Garcia - 2h00
De Claire Simon, avec : Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Isabelle Carré, Nicole Garcia - 2h00
Le président de "l'association du bourg de Tassin" 62 av du 8 mai 1945, M. CHALVIN est venu menacer les responsables du LEM lundi 24 novembre d'interdire le film parce qu'il ferait
l' "apologie de l'avortement".
Tout cela en brandissant le bail des locaux dont ils auraient la charge, voir le courrier ci joint , et il est passé aux actes.Ce monsieur n'a opposé au film que son refus de l'avortement, et bien sûr n'a pas vu le film.
L'association l' ADECES , en la personne de M. BURILLON qui gère l'exploitation du cinéma s'est très vite plié à ses désirs, contre l'avis des responsables de la salle
Nous devons denonçer cette censure.
N'hésitez pas à exprimer votre révolte à ces méthodes d'un autre siècle.
Pierre "un bénévole"
2 commentaires:
C'est trop facile, l'argument de la censure et de la liberté d'expression.
Si un film présentait la réalité de l'avortement: les pressions exercées par le planning familial sur les femmes qui s'interrogent, la violence d'un acte médical qui consiste à faire expulser par le corps ce que celui-ci est programmé pour garder et défendre, et l'immense solitude dans laquelle sont laissées les femmes par le planning familial et l'insitution médicale, face aux conséquences de cet acte qui n'est pas anodin... Ce film serait-il diffusé en France? Non, car ceux-là même qui invoquent la liberté d'expression seraient les premiers à en demander l'interdiction, à grand renfort de mobilisation médiatique...
Ne noyez pas le poisson !
Ce film était programmé, il était « à l’affiche ».
Survint la pression d’une association (par ailleurs bien connue pour ses pratiques disons … de lobbying !), et le film est déprogrammé; voilà l’affaire.
Il vient donc une question :
« acceptons-nous de vivre dans une société, où c’est « le plus fort » qui fait jusqu’au programme des cinémas ? »
Sinon, sur le sujet, chacun peut « librement » et en responsabilité construire son avis.
Et ce genre de film, peut permettre de le faire, ne le pensez-vous pas ?
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