Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu qui leur était imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris.
Ils défendaient leurs droits à l’égalité , leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Ce jour-là et les jours suivants, par milliers, ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés. Des centaines perdirent la vie, victimes du déchainement de violence des forces de polices suivant les ordres de leurs supérieurs. 47 ans après, la vérité est en marche.
Cependant la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées – en particulier en Algérie – non plus que dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961.
Certains osent continuer de parler des « bienfaits de la colonisation » et des honneurs officiels son rendus aux criminels de l’OAS.
Sur fond de discours ambigu et contradictoire, la politique menée par le Président de la République témoigne d’une réelle volonté de réhabiliter le passé colonial de la France.
La recherche de la vérité s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme elle s’est imposée pour la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie.
C’est à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyens français ou de ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies.
Danielle LEBAIL Secrétaire départementale du PCF, Conseillère Régional du Rhône
vendredi 17 octobre 2008
le 17 octobre 61, ...
Publié par SAd___ à 13:47
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