Funambule aventurier, je me promène et tisse, couds, relie, abolis les distances, défais les intervalles rapproche les pleins, les mots qui restent, bribes, éparpillées de perceptions passées esseulées.
Une matière fébrile, des lambeaux de vie qu'on menace de déchiqueter.
La main qui travaille doit avancer lentement et l'ouvrage final sera fragile, tiraillé.
Un labyrinthe acentrique.
Ce qui compte c'est le chemin, la trace, on ne percera pas de secret.
On ne trouvera pas de trésor.
Pas d'autre révélation attendu que celle des mots mis ensemble, bout à bout, enfilés.
vendredi 1 août 2008
Je me faufile et je glisse, ...
Publié par SAd___ à 21:55
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2 commentaires:
Ce qui compte ce le chemin et on fait du chemin en marchant
¿Tu connais Machado?
Quelque fois c´est adorable de glisser
Ah, l'Espagne ;-)
Antonio Machado, je ne le connais pas hormis ces quelques vers d'Aragon, chanté par J.Ferra :
"
Machado dort à Collioure
Trois pas suffirent hors d'Espagne
Que le ciel pour lui se fît lourd
Il s'assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours.
"
Mais je te promet de vite me corriger
Merci pour la visite et Bien à toi Conchi ;-)
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