de Syola
Et pourtant, ils avaient tout calculé pour que le NON soit impossible et le hold-up parfait : mépriser les NON hollandais et français, retricoter en vitesse le même traité, passer accord entre eux pour ne pas consulter les Peuples…et patatras !
Un petit peuple rebelle, presque « breton », le seul à ne pas pouvoir être muselé, l’Irlande a dit NON.
On leur avait pourtant bien expliqué que le mot référendum ne voulait rien dire, que le NON ne pouvait être que anti-européen, stupide, dangereux … bref, impensable !
Et ils ont pensé l’impensable : c’est NON.
Bien sûr, le nouveau patron du nouveau traité, s’autorisant d’une élection à 53% pour tout se permettre (ex : contourner le Conseil Constitutionnel, forcer la main aux juges, se croire propriétaire de tout dans la République et bientôt dans l‘Europe parce qu’on lui a confié une fonction provisoire), celui-là vous expliquera que les 53,4% du NON irlandais sont ridicules ; qu’on ne se laissera pas bloquer par 0,9% de la population européenne, même si on a privé de parole, par voie autoritaire, les 99,1% des citoyens européens.
On va assister, à nouveau, à un concours du ridicule qui va pousser les politiques aux médias pour, après nous avoir expliqué pourquoi il fallait absolument voter OUI, nous expliquer à présent pourquoi, nous, nous avons voté NON.
Plus ridicule, tu meurs ! Mais, attention, ils peuvent faire pire impunément si nous les laissons faire.
Au fait, expliquez, s’il vous plaît :
Que veut dire ce qui est devenu, en ce cas, un oxymore, « la démocratie représentative ? », représentative de qui ?
lundi 16 juin 2008
Wir sind alle Iren !
Publié par SAd___ à 11:53
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1 commentaire:
« Ces imbéciles d’irlandais » a lâché Alain Minc, l’abject, dans son émission sur Direct 8 le 14 juin 2008. Voilà la considération qu’ont ces « Messieurs » pour ce qu’ils appellent « le Peuple ». C’est-à-dire l’ensemble aux contours flous de "ceux qui sont faits" pour les engraisser. « Le Peuple » qu’ils ont inventé doit les servir et faire où on lui dit de faire : là où sont les intérêts de "nos" « Messieurs ».
P'tit Nico
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