J’aime randonner, ingambe j’avais du mal à trouver un compagnon, du coup c’est seul que j’arpentais le chemin, souvent le même d’ailleurs !
Un jour pourtant, calmant mes ardeurs j’acceptais une compagnie.
Aucun calcul la dessous, j’avais rencontré Sô quelque temps avant, nous avions partagé sur le plaisir de la marche, et voilà l’aurore aux doigts de roses et nous, ... face à la montagne !
Un début difficile, nous marchions trop lentement et pire, ils nous arrivait de faire halte.
Mais j’appréciais notre silence et finalement les pierres ou fleurs bizarres qui motivaient ces arrêts avaient tout de même quelques intérêts.
Je ne connaissais rien de la route, et je n’avais emporté que de l’eau !
Vers 11h, nous fîmes un repas à pique-nique.
Nous avions repris le chemin depuis une ou deux heures avec toujours la même petite allure mais cela ne me gênait plus du tout, la pente redevenait raide, et … Sô était passée en tête.
Nous arrivâmes au bord du lac pour la fin de l’après-midi et j’essayais de ne rien montrer de mon arasement.
Je reprenais mon souffle quand je surpris une lumière dans son regard !
« Tu es un bon marcheur, le retour sera plus rapide, mais partons la nuit peut nous surprendre ».
samedi 7 juin 2008
Métaphore pédestre
Publié par SAd___ à 22:28
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