lundi 14 janvier 2008

La République nous appelle !

Camarades, mes amis

Le 4 février à Versailles, les deux assemblées seront réunies pour voter une modification constitutionnelle intégrant le "traité simplifié", copie conforme du TCE rejeté le 29 mai 2005 par les français !

Alors qu’officiellement le PS affiche « son désir » sur cette question de passer par la voie référendaire (la campagne de S.Royale, les entendus du congrès du Mans, ...), et sans que cette décision ait fait l'objet d'une consultation, il s'apprête à nous la jouer « Ponce Pilate », c'est à dire à ne pas participer de l'assemblée de Versailles !!!

Pour modifier la constitution, l'UMP ne peut faire le sale boulot toute seule, or seuls les votes des présents comptent, la politique de la « chaise vide » que nous annonçe le PS revient donc à permettre à l'UMP de faire passer cette amer pilule !

Le Congrès de Versailles a lieu un lundi !
De nombreuses personnes vont prendre un jour de congé ou une RTT.
Mais pour une mobilisation puissante, il faudrait à la fois la mobilisation des fédérations et des exécutifs nationaux des partis politiques membres du CNR, ainsi que des préavis de grève locaux !

Au niveau des syndicats, il ne faut pas que les responsables des Union Locale, Départementale, attendent de voir si les syndiqués "se bougent".

Prenons l'exemple de la CGT, (de nombreux membres du collectif "Tous à Versailles" sont syndiqués CGT). Ainsi, dans l'Hérault (34), quelques syndiqué(e)s ont réussi à obtenir qu'un préavis de grève soit déposé pour la date du 4 février !

La mobilisation générale est encore loin de se dessiner parce que les syndiqués pensent que la CGT (par exemple) va appeler à l'action le 4 février, et ils attendent !!!
De même pour les militants de partis et notamment, du PCF, pourtant un des premiers initiateurs de la campagne pour un référendum, comme en 2005.

Tout le monde attend !

Personne n’interpelle les délégués syndicaux ou le secrétaire fédéral pour évoquer cette action !

C'est cela qu'il faut changer !

En ce qui concerne l'action syndicale, il faudrait agir !

Nous sommes dans la dénonciation du déni de démocratie.
Mais pour mobiliser les syndiqués le 4 et obtenir des mots d'ordres de grève, on peut évoquer, par exemple, la liquidation des Services Publics par ce Traité, ou l'harmonisation des politiques budgétaires, levier pour dégommer nos retraites.

Pour obtenir ce résultat, il nous faut, toutes et tous, utiliser tout le temps disponible, jusqu'à la date du 24 janvier (manifestation syndicale CGT pour les services publics) qui pourrait être vue comme une sorte de tremplin vers celle du 4 février...

Nous espérons une forte mobilisation ce jour-là et les manifestants vont pouvoir se retrouver et échanger !
Les informations vont rapidement circuler... Il faudrait alors distribuer des tracts pour expliquer notre démarche, il y aura une véritable écoute ... des prises de parole. La presse!...

Il faudrait que le prolongement de cette manifestation, dans tous les esprits, soit naturellement l'action du 4 février avec un mot d'ordre simple :
« Le Traité de Lisbonne va condamner les services publics » !

Il faut également comprendre que c'est une grande occasion de signifier la défiance à N. Sarkozy, et le soutien aux députés et sénateurs qui vont vouloir lui résister (et pas seulement accabler ceux qui ne sont pas de notre avis !).

Chaque section locale d'un syndicat peut, si ses adhérents locaux le lui demandent, déposer un préavis de grève. C'est légal. Jusqu'à cinq jours ouvrés avant la date.

Il faudrait alors que les préavis soient déposés au lendemain de la manifestation du 24 janvier, au plus tard.

J'ai personnellement décidé de m'y rendre par l'intermédiaire de http://www.tousaversaillesle4fevrier2008.fr/ pour m'opposer à ce déni de démocratie et manifester mon soutien aux élus et à la République !

Cependant, je souhaiterais vivement que notre Parti s'associe officiellement à cette manifestation et la soutienne, car la mobilisation doit être la plus importante possible.

Ce travail dans les syndicats et les partis a déjà commencé mais vous devez lui donner de l'ampleur.

Les enjeux de ce qui pourrait se passer le 4 février sont immenses.
Nous devons tout tenter et même l'impossible (il reste trois semaines !) pour éviter le désastre que constituerait du point de vu de la démocratie, du point de vue de la souveraineté populaire, pillier de tout les droits sociaux, cette ratification...

Tous à Versailles le 4 février !

Saddok Abed,
(PCF – section de Lyon)

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