Le 20 octobre 1941, Fritz Holtz commandant allemand de Nantes est abattu en plein centre ville par un résistant communiste Gilbert Brustlein.
En représailles, les nazies ordonnent que 50 otages soient fusillés.
Le 21, le chef du bureau du sous-préfet de Châteaubriant apporte à Paris une liste de 200 noms, le ministre de l’Intérieur, Pierre Pucheu en désigne 27, jugé par lui comme « particulièrement dangereux ! », les autres seront choisis dans d’autres lieux de détention.
Pierre Pucheu, ce proche collaborateur du maréchal Pétain, est un important dirigeant d’industries, Le grand patron des forges françaises qui, dans les années 1930, finançait les ligues fascistes, les croix de feu, ainsi que la cagoule, et qui en 1936 au moment de la signature des accords Matignon disait :
Quelques noms parmi cela :
Charles Michels, secrétaire général de la fédération des Cuirs et Peau de la CGT.
Jean-Pierre Timbaud, dirigeant de la fédération de la métallurgie de la CGT
Jean Poulmarch, dirigeant de la fédération des produits chimique de la CGT.
Jules Vercruysses, dirigeant de la fédération du textile de la CGT.
…, Guy Môquet, fils de Prosper Môquet, député communiste de Paris, interné au bagne de Maison Carré à Alger.
Faut-il lire, à chaque rentrée scolaire, dans les lycées, la lettre d’adieu de Guy Môquet ?
Il est légitime que le 1er élu de la nation, « recommande » de se pencher sur quelque grand documents, et la mission de l’école n’est-elle pas aussi d’ouvrir à la beauté morale ?
Bien sûr, il faut qu’elle soit approfondie, dirigée, mise en situation.
Il faut expliquer qui était ce gamin de 17 ans et dire que sa mort n’est pas celle d’une victime mais celle d’un dévouement à une cause qui dépasse le sort individuel.
« Vous qui restez, soyez digne de nous, les 27 qui allons mourir »
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