Vendredi matin, 9heure.
Après une brève accalmie nocturne, la Fête va reprendre son cours. Les stands s’éveillent. Encore à demi-endormis, leurs animateurs se préparent à y accueillir les participants.
Me voici devant celui dressé et animé par les compagnons de Rueil-Malmaison.
Quatre jeunes filles s’y activent franchement !
L’une nettoie et range, une autre essuie les tables du restaurant, y disposent de petites nappes en papier, une autre aussi, lave les tasses des petits-déjeuners servis aux « premiers lève-tôt ». Surprise, je n’en connais aucune, intrigué, voilà que l’une m’interpelle « Un p’tit café monsieur ? ».
Je sirote mon café, lorsqu’enfin, j’aperçois Patrick : qui sont-elles, de nouvelles adhérentes ?
« Non, pas du tout, ou peut-être pas encore !
Elles se sont présentées hier soir ici. Arrivant de Lille, elles venaient nous ont-elles dit, participer au festival ( ?). Elles n’y connaissaient personne et cherchaient un endroit où poser les sacs et installer leur duvets. ». Toute les quatre suivent une formation de rééducatrice en motricité. La fête ? Elles n’y sont jamais venues. L’Humanité ? Elles en ont vaguement entendu parler mais ne l’on jamais lu !
Je leur explique pourquoi les autres camarades et moi, tous bénévoles sommes là !
Comment et pourquoi nous discutons et agissons avant, pendant et après la Fête. Le courant passe plutôt bien, à peine vingt ans et moi (deux fois plus !) Le tutoiement s’impose de lui-même. Mais le jour s’avance, et la Fête n’attend pas !
Samedi matin, au réveil, je les découvre comme la veille occupées spontanément à ranger et nettoyer le stand. Depuis elles se partagent entre des coups de main (donnés pour aider) et des balades de spectacles en spectacle, de débat en débat à travers la fête. Lundi, je revois Patrick : Qu’as-tu fais de « tes » filles !?
« Elles nous ont quittés très tard hier soir, après avoir participé avec tous les copains au pot de clôture du stand.
Avec nous, elles ont levé leur verre à la santé de l’Huma qu’elles nous ont promis d’acheter au moins aujourd’hui !
Elles ont déjà décidé de revenir l’année prochaine « parce que votre fête, c’est tout simplement formidable. Nous y avons vu et appris plein de choses ! Mais il faut qu’on se retrouve plus tôt : on vous invite chez-nous, à l’occasion de la braderie de Lille par exemple !
Après une brève accalmie nocturne, la Fête va reprendre son cours. Les stands s’éveillent. Encore à demi-endormis, leurs animateurs se préparent à y accueillir les participants.
Me voici devant celui dressé et animé par les compagnons de Rueil-Malmaison.
Quatre jeunes filles s’y activent franchement !
L’une nettoie et range, une autre essuie les tables du restaurant, y disposent de petites nappes en papier, une autre aussi, lave les tasses des petits-déjeuners servis aux « premiers lève-tôt ». Surprise, je n’en connais aucune, intrigué, voilà que l’une m’interpelle « Un p’tit café monsieur ? ».
Je sirote mon café, lorsqu’enfin, j’aperçois Patrick : qui sont-elles, de nouvelles adhérentes ?
« Non, pas du tout, ou peut-être pas encore !
Elles se sont présentées hier soir ici. Arrivant de Lille, elles venaient nous ont-elles dit, participer au festival ( ?). Elles n’y connaissaient personne et cherchaient un endroit où poser les sacs et installer leur duvets. ». Toute les quatre suivent une formation de rééducatrice en motricité. La fête ? Elles n’y sont jamais venues. L’Humanité ? Elles en ont vaguement entendu parler mais ne l’on jamais lu !
Je leur explique pourquoi les autres camarades et moi, tous bénévoles sommes là !
Comment et pourquoi nous discutons et agissons avant, pendant et après la Fête. Le courant passe plutôt bien, à peine vingt ans et moi (deux fois plus !) Le tutoiement s’impose de lui-même. Mais le jour s’avance, et la Fête n’attend pas !
Samedi matin, au réveil, je les découvre comme la veille occupées spontanément à ranger et nettoyer le stand. Depuis elles se partagent entre des coups de main (donnés pour aider) et des balades de spectacles en spectacle, de débat en débat à travers la fête. Lundi, je revois Patrick : Qu’as-tu fais de « tes » filles !?
« Elles nous ont quittés très tard hier soir, après avoir participé avec tous les copains au pot de clôture du stand.
Avec nous, elles ont levé leur verre à la santé de l’Huma qu’elles nous ont promis d’acheter au moins aujourd’hui !
Elles ont déjà décidé de revenir l’année prochaine « parce que votre fête, c’est tout simplement formidable. Nous y avons vu et appris plein de choses ! Mais il faut qu’on se retrouve plus tôt : on vous invite chez-nous, à l’occasion de la braderie de Lille par exemple !
Daniel Mermet, a réalisé ne emission sur la fête, ses préparatifs, etc, écoutez là ;-)
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