mercredi 26 septembre 2007

Je vis, je meur ...

Je vis,je meur, je me brûle et me noie.
J'ai chaud extrème en endurant froidure.
La vie m'était trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entrmêlés de joie.

Tout à coup je ris et je l'armois,
En un plaisir maint lourd tourment j'endure;
Mon bien s'en va et à jamais il dure;
Tout en un coup je sêche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamant me mène
Et, quand je mense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine

Puis, quand je crois ma joie être certaine
Et ê en haut de mon désiré heur,

Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labbé

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai toujours beaucop aimée Louise Labbé, ...c'est bien de trouver cela ici